In this paper, we challenge the usual argument which says that competition is a fair mechanism because it ranks individuals according to their relative preferences between effort and leisure. This argument, we claim, is very insufficient as a justification of fairness in competition, and we show that it does not stand up to scrutiny once various dynamic aspects of competition are taken into account. Once the sequential unfolding of competition is taken into account, competition turns out to be unfair even (...) if the usual fairness argument is upheld. We distinguish between two notions of fairness, which we call U-fairness, where 'U' stands for the 'usual' fairness notion, and S-fairness, where 'S' stands for the 'sequential' aspect of competition. The sequential unfairness of competition, we argue, comprises two usually neglected aspects connected with losses of freedom: first of all, there is an 'eclipse' of preferences in the sense that even perfectly calculating competitors do not carry out a trade-off between effort and ranking; and second, competitive dynamics leads to single-mindedness because the constraints on the competitors' choices always operate in the sense of increased competitiveness and, therefore, in the direction of an increased effort requirements. We argue (1) that competition is S-unfair even if it is U-fair, (2) that as S-unfairness increases, the ethical relevance of U-fairness itself vanishes, so that (3) by focusing as they usually do on U-fairness alone, economists neglect a deeper aspect of unfairness. (shrink)

In this paper, we challenge the usual argument which says that competition is a fair mechanism because it ranks individuals according to their relative preferences between effort and leisure. This argument, we claim, is very insufficient as a justification of fairness in competition, and we show that it does not stand up to scrutiny once various dynamic aspects of competition are taken into account. Once the sequential unfolding of competition is taken into account, competition turns out to be unfair even (...) if the usual fairness argument is upheld. We distinguish between two notions of fairness, which we call U-fairness, where ‘U’ stands for the ‘usual’ fairness notion, and S-fairness, where ‘S’ stands for the ‘sequential’ aspect of competition. The sequential unfairness of competition, we argue, comprises two usually neglected aspects connected with losses of freedom: first of all, there is an ‘eclipse’ of preferences in the sense that even perfectly calculating competitors do not carry out a trade-off between effort and ranking; and second, competitive dynamics leads to single-mindedness because the constraints on the competitors’ choices always operate in the sense of increased competitiveness and, therefore, in the direction of an increased effort requirements. We argue (1) that competition is S-unfair even if it is U-fair, (2) that as S-unfairness increases, the ethical relevance of U-fairness itself vanishes, so that (3) by focusing as they usually do on U-fairness alone, economists neglect a deeper aspect of unfairness. (shrink)

L’urbanisation entraîne des mutations importantes dans la vie sociale comme dans l’expérience individuelle. La mobilité, la liberté, la précarité : autant de traits dominants de la vie moderne. Ces facteurs doivent-ils être reçus comme autant de menaces pour la foi chrétienne? La cité contemporaine relèverait-elle plus de Babel que de Jérusalem? Quels sont les éléments positifs et négatifs que la théologie pastorale peut relever dans la foi d’un citadin? À quelles conversions concrètes l’action ecclésiale pourrait-elle consentir dans ce contexte nouveau, (...) pluriel et mouvant? (shrink)

Cet article est le premier d’une série de contributions dont l’objectif est de rendre compte des investigations menées à Délos sur les différents secteurs de la ville qui n’ont jusqu’à présent fait l’objet d’aucune fouille. Celui‑ci est consacré à la région située au nord et à l’est du stade, au contact de la presqu’île de Patinioti. Il ressort des observations réalisées en surface du terrain naturel qu’on a affaire à un quartier d’habitations organisé en îlots autour d’une voie principale nord-sud, (...) qui semble être la continuité du quartier du Stade fouillé par A. Plassart et pourrait dater de la seconde période de la domination athénienne après 167 av. J.‑C. Sur les franges littorales est et ouest, les maisons sont construites perpendiculairement à la ligne du rivage, obligeant les constructeurs à réaliser d’importants travaux de génie civil. Les différences structurelles observées entre ces deux systèmes conduisent à se poser la question de la chronologie relative qui a présidé au développement de ce secteur. (shrink)

This article studies the evolution of the urban space of Boksburg, a neighbour-town to Johannesburg. The forms of political activism developed to resist apartheid, as well as the very needs of the segregated economy, had tied a number of links which dissolved during the 1990s. Is a city like Boksburg condemned to fragmentation as the only alternative to segregation? Can this situation be remedied by policies of urbanism based on participative democracy? Or should we look for urbanity somewhere else, in (...) a specific relation to time and space, as constitutive of the urban identity? (shrink)

39. Pythagore, ci-devant « pêcheur délien ». Selon Diogène Laërce, VIII, 5, Pythagore, dans une des vies précédentes, avait été Δήλιος άλιεύς ; cette expression est à rapprocher de Δήλιος κυρτεύς et de Δήλιος κολυμβητής qui désignent sans doute des pêcheurs de pourpre. — 40. Spécialités détiennes. La chor asiatique. Parmi les spécialités déliennes compte l'art de former les chœurs ; aux textes qui en attestent, ajouter un passage de Ménandre le Rhéteur. — 41. Eunuques et chapons. Dans Pétrone, Sal., (...) 23, les traductions françaises rendent ordinairement Deliaci manu recisi par eunuques. Il s'agit, en fait, de chapons : plusieurs textes latins témoignent que la volaille était une célébrité de Délos. — 42. Les phoques de Délos. En évoquant la naissance de phoques à Délos, Gallimaque, H. à Délos, 242-243, se réfère à une réalité zoologique encore observable aujourd'hui et qui correspond aussi au témoignage de l'Hymne homér. à Apollon. Rapprochement possible entre le nom de Psamathé, mère de Phôkos, et deux noms de l'Ile d'Hékate, Psammétiché et Psamité. — 43. L'image de Délos personnifiée et la pyxide de Spina. Réfutation de l'interprétation d'H. Gallet de Santerre : il n'y a pas de raison d'expliquer la scène par un effort de syncrétisme pythico-délien. — 44. L'Agora des Italiens était-elle un marché aux esclaves? Nouvelle réfutation de la thèse qui fait de l'Agora des Italiens un marché aux esclaves. — 45. « La structure et la vie urbaine de Délos ». Critique du livre d'Al. Papageorgiou-Venetas : la problématique est indûment calquée sur celle des villes contemporaines et les données utilisées sont trop souvent simplement inventées. — 46. Queux? Huit blocs de pierre verte très dure trouvés dans le Quartier du théâtre pourraient être des « queux » à aiguiser. (shrink)

Cet article est une introduction aux études de morphologie urbaine entreprises à Délos depuis quelques années. Les recherches nouvellement menées, qui, à Délos, sont justifiées par l’étendue des surfaces en jeu et par des conditions d’observation particulièrement favorables, ont pour objectif d’apporter un éclairage nouveau sur la ville et de pallier les manques concernant la connaissance et la compréhension de ses caractères morphologiques. La méthode mise en œuvre est présentée au travers des étapes qu’elle est appelée à suivre, chacune faisant (...) l’objet d’une description détaillée. Après avoir complété le plan de la ville par le relevé des secteurs urbanisés jusqu’ici non fouillés, mené une analyse de la forme urbaine à partir de la documentation produite sur chacun des quartiers, et confronté ces résultats à la réalité archéologique, cette recherche pourrait permettre d’éclairer les différents processus d’urbanisation, leurs modalités et leurs règles, en s’efforçant de les replacer dans une perspective chronologique du développement de la ville. (shrink)

La naissance du CRI à Grenoble doit être replacée dans le contexte intellectuel de la nouvelle critique des années 1960. Les trois courants dominants du matérialisme historique, de la psychanalyse freudienne et du structuralisme ont alors été dépassés par le CRI au profit d’un « nouvel esprit anthropologique » qui privilégiait la réalité sensible des images au détriment des idéologies réductrices. Les intellectuels des villes ont perdu le lien charnel avec une civilisation rurale et un mode de vie ayant façonné (...) notre langue, nos croyances et nos fêtes, ainsi que des artisanats séculaires. Le médiéviste peut encore retrouver le lien avec cette mémoire du temps. Mais s’il n’a pas conservé une âme païenne et un esprit paysan, il est condamné à la posture post-moderne. Penser la culture occidentale en contournant ou ignorant le Moyen Âge n’est qu’une imposture. Un exemple de longue vie des images montre l’importance des relais culturels qui relativise toute théorie préconçue des archétypes. The birth of the CRI in Grenoble is replaced in the intellectual context of new criticism of the 1960s. The three mainstream have been overtaken by the CRI in favour of a “new anthropological spirit” that emphasizes the sensible reality of images at the expense of reducing ideologies. The modern scholars of the cities have lost the carnal connection with a rural civilization and a way of life that have shaped our language, our ancient beliefs and feasts and also centuries-old handicrafts. The medievalist can find the link with this memory of time. But if he has lost a pagan soul and a spirit of peasant, he is sentenced to a post-modern posture. Thinking Western culture in bypassing or ignoring the middle ages appears like a mere sham. An example of long-life images stresses the importance of cultural relays against all preconceived theory of the archetypes. (shrink)

Vers la fin du vie s.apr. J.‑C., le forum de Philippes est devenu une place de village, en fort contraste avec l’intense activité de construction d’églises qu’avait connue le centre de la ville dans la première moitié du siècle. Ce retour à la ruralité s’inscrit dans un courant plus général qui affecte alors les Balkans, mais la présente note étudie l’hypothèse que l’épidémie dite « peste de Justinien » a eu un fort impact à Philippes. Une vague connue à Constantinople (...) en 573‑574 a atteint Thessalonique en juillet 586 et a dû passer par Philippes. Ce facteur qui n’a pas été invoqué jusqu’ici pourrait expliquer les enterrements en masse très mal connus et mal datés observés par Paul Lemerle dans la basilique B, l’abandon de la construction de cette église en raison de la diminution des moyens financiers et surtout humains qui pouvaient lui être consacrés, et le déclin de la forme urbaine de la vie collective qui ne correspondait plus aux besoins d’une population devenue moins nombreuse. (shrink)

Vers la fin du vie s.apr. J.‑C., le forum de Philippes est devenu une place de village, en fort contraste avec l’intense activité de construction d’églises qu’avait connue le centre de la ville dans la première moitié du siècle. Ce retour à la ruralité s’inscrit dans un courant plus général qui affecte alors les Balkans, mais la présente note étudie l’hypothèse que l’épidémie dite « peste de Justinien » a eu un fort impact à Philippes. Une vague connue à Constantinople (...) en 573‑574 a atteint Thessalonique en juillet 586 et a dû passer par Philippes. Ce facteur qui n’a pas été invoqué jusqu’ici pourrait expliquer les enterrements en masse très mal connus et mal datés observés par Paul Lemerle dans la basilique B, l’abandon de la construction de cette église en raison de la diminution des moyens financiers et surtout humains qui pouvaient lui être consacrés, et le déclin de la forme urbaine de la vie collective qui ne correspondait plus aux besoins d’une population devenue moins nombreuse. (shrink)

Vers la fin du vie s.apr. J.‑C., le forum de Philippes est devenu une place de village, en fort contraste avec l’intense activité de construction d’églises qu’avait connue le centre de la ville dans la première moitié du siècle. Ce retour à la ruralité s’inscrit dans un courant plus général qui affecte alors les Balkans, mais la présente note étudie l’hypothèse que l’épidémie dite « peste de Justinien » a eu un fort impact à Philippes. Une vague connue à Constantinople (...) en 573‑574 a atteint Thessalonique en juillet 586 et a dû passer par Philippes. Ce facteur qui n’a pas été invoqué jusqu’ici pourrait expliquer les enterrements en masse très mal connus et mal datés observés par Paul Lemerle dans la basilique B, l’abandon de la construction de cette église en raison de la diminution des moyens financiers et surtout humains qui pouvaient lui être consacrés, et le déclin de la forme urbaine de la vie collective qui ne correspondait plus aux besoins d’une population devenue moins nombreuse. (shrink)

Vers la fin du vie s.apr. J.‑C., le forum de Philippes est devenu une place de village, en fort contraste avec l’intense activité de construction d’églises qu’avait connue le centre de la ville dans la première moitié du siècle. Ce retour à la ruralité s’inscrit dans un courant plus général qui affecte alors les Balkans, mais la présente note étudie l’hypothèse que l’épidémie dite « peste de Justinien » a eu un fort impact à Philippes. Une vague connue à Constantinople (...) en 573‑574 a atteint Thessalonique en juillet 586 et a dû passer par Philippes. Ce facteur qui n’a pas été invoqué jusqu’ici pourrait expliquer les enterrements en masse très mal connus et mal datés observés par Paul Lemerle dans la basilique B, l’abandon de la construction de cette église en raison de la diminution des moyens financiers et surtout humains qui pouvaient lui être consacrés, et le déclin de la forme urbaine de la vie collective qui ne correspondait plus aux besoins d’une population devenue moins nombreuse. (shrink)

Vers la fin du vie s.apr. J.‑C., le forum de Philippes est devenu une place de village, en fort contraste avec l’intense activité de construction d’églises qu’avait connue le centre de la ville dans la première moitié du siècle. Ce retour à la ruralité s’inscrit dans un courant plus général qui affecte alors les Balkans, mais la présente note étudie l’hypothèse que l’épidémie dite « peste de Justinien » a eu un fort impact à Philippes. Une vague connue à Constantinople (...) en 573‑574 a atteint Thessalonique en juillet 586 et a dû passer par Philippes. Ce facteur qui n’a pas été invoqué jusqu’ici pourrait expliquer les enterrements en masse très mal connus et mal datés observés par Paul Lemerle dans la basilique B, l’abandon de la construction de cette église en raison de la diminution des moyens financiers et surtout humains qui pouvaient lui être consacrés, et le déclin de la forme urbaine de la vie collective qui ne correspondait plus aux besoins d’une population devenue moins nombreuse. (shrink)

Vers la fin du vie s.apr. J.‑C., le forum de Philippes est devenu une place de village, en fort contraste avec l’intense activité de construction d’églises qu’avait connue le centre de la ville dans la première moitié du siècle. Ce retour à la ruralité s’inscrit dans un courant plus général qui affecte alors les Balkans, mais la présente note étudie l’hypothèse que l’épidémie dite « peste de Justinien » a eu un fort impact à Philippes. Une vague connue à Constantinople (...) en 573‑574 a atteint Thessalonique en juillet 586 et a dû passer par Philippes. Ce facteur qui n’a pas été invoqué jusqu’ici pourrait expliquer les enterrements en masse très mal connus et mal datés observés par Paul Lemerle dans la basilique B, l’abandon de la construction de cette église en raison de la diminution des moyens financiers et surtout humains qui pouvaient lui être consacrés, et le déclin de la forme urbaine de la vie collective qui ne correspondait plus aux besoins d’une population devenue moins nombreuse. (shrink)

Vers la fin du vie s.apr. J.‑C., le forum de Philippes est devenu une place de village, en fort contraste avec l’intense activité de construction d’églises qu’avait connue le centre de la ville dans la première moitié du siècle. Ce retour à la ruralité s’inscrit dans un courant plus général qui affecte alors les Balkans, mais la présente note étudie l’hypothèse que l’épidémie dite « peste de Justinien » a eu un fort impact à Philippes. Une vague connue à Constantinople (...) en 573‑574 a atteint Thessalonique en juillet 586 et a dû passer par Philippes. Ce facteur qui n’a pas été invoqué jusqu’ici pourrait expliquer les enterrements en masse très mal connus et mal datés observés par Paul Lemerle dans la basilique B, l’abandon de la construction de cette église en raison de la diminution des moyens financiers et surtout humains qui pouvaient lui être consacrés, et le déclin de la forme urbaine de la vie collective qui ne correspondait plus aux besoins d’une population devenue moins nombreuse. (shrink)

Vers la fin du vie s.apr. J.‑C., le forum de Philippes est devenu une place de village, en fort contraste avec l’intense activité de construction d’églises qu’avait connue le centre de la ville dans la première moitié du siècle. Ce retour à la ruralité s’inscrit dans un courant plus général qui affecte alors les Balkans, mais la présente note étudie l’hypothèse que l’épidémie dite « peste de Justinien » a eu un fort impact à Philippes. Une vague connue à Constantinople (...) en 573‑574 a atteint Thessalonique en juillet 586 et a dû passer par Philippes. Ce facteur qui n’a pas été invoqué jusqu’ici pourrait expliquer les enterrements en masse très mal connus et mal datés observés par Paul Lemerle dans la basilique B, l’abandon de la construction de cette église en raison de la diminution des moyens financiers et surtout humains qui pouvaient lui être consacrés, et le déclin de la forme urbaine de la vie collective qui ne correspondait plus aux besoins d’une population devenue moins nombreuse. (shrink)

Vers la fin du vie s.apr. J.‑C., le forum de Philippes est devenu une place de village, en fort contraste avec l’intense activité de construction d’églises qu’avait connue le centre de la ville dans la première moitié du siècle. Ce retour à la ruralité s’inscrit dans un courant plus général qui affecte alors les Balkans, mais la présente note étudie l’hypothèse que l’épidémie dite « peste de Justinien » a eu un fort impact à Philippes. Une vague connue à Constantinople (...) en 573‑574 a atteint Thessalonique en juillet 586 et a dû passer par Philippes. Ce facteur qui n’a pas été invoqué jusqu’ici pourrait expliquer les enterrements en masse très mal connus et mal datés observés par Paul Lemerle dans la basilique B, l’abandon de la construction de cette église en raison de la diminution des moyens financiers et surtout humains qui pouvaient lui être consacrés, et le déclin de la forme urbaine de la vie collective qui ne correspondait plus aux besoins d’une population devenue moins nombreuse. (shrink)

Vers la fin du vie s.apr. J.‑C., le forum de Philippes est devenu une place de village, en fort contraste avec l’intense activité de construction d’églises qu’avait connue le centre de la ville dans la première moitié du siècle. Ce retour à la ruralité s’inscrit dans un courant plus général qui affecte alors les Balkans, mais la présente note étudie l’hypothèse que l’épidémie dite « peste de Justinien » a eu un fort impact à Philippes. Une vague connue à Constantinople (...) en 573‑574 a atteint Thessalonique en juillet 586 et a dû passer par Philippes. Ce facteur qui n’a pas été invoqué jusqu’ici pourrait expliquer les enterrements en masse très mal connus et mal datés observés par Paul Lemerle dans la basilique B, l’abandon de la construction de cette église en raison de la diminution des moyens financiers et surtout humains qui pouvaient lui être consacrés, et le déclin de la forme urbaine de la vie collective qui ne correspondait plus aux besoins d’une population devenue moins nombreuse. (shrink)

Vers la fin du vie s.apr. J.‑C., le forum de Philippes est devenu une place de village, en fort contraste avec l’intense activité de construction d’églises qu’avait connue le centre de la ville dans la première moitié du siècle. Ce retour à la ruralité s’inscrit dans un courant plus général qui affecte alors les Balkans, mais la présente note étudie l’hypothèse que l’épidémie dite « peste de Justinien » a eu un fort impact à Philippes. Une vague connue à Constantinople (...) en 573‑574 a atteint Thessalonique en juillet 586 et a dû passer par Philippes. Ce facteur qui n’a pas été invoqué jusqu’ici pourrait expliquer les enterrements en masse très mal connus et mal datés observés par Paul Lemerle dans la basilique B, l’abandon de la construction de cette église en raison de la diminution des moyens financiers et surtout humains qui pouvaient lui être consacrés, et le déclin de la forme urbaine de la vie collective qui ne correspondait plus aux besoins d’une population devenue moins nombreuse. (shrink)

Vers la fin du vie s.apr. J.‑C., le forum de Philippes est devenu une place de village, en fort contraste avec l’intense activité de construction d’églises qu’avait connue le centre de la ville dans la première moitié du siècle. Ce retour à la ruralité s’inscrit dans un courant plus général qui affecte alors les Balkans, mais la présente note étudie l’hypothèse que l’épidémie dite « peste de Justinien » a eu un fort impact à Philippes. Une vague connue à Constantinople (...) en 573‑574 a atteint Thessalonique en juillet 586 et a dû passer par Philippes. Ce facteur qui n’a pas été invoqué jusqu’ici pourrait expliquer les enterrements en masse très mal connus et mal datés observés par Paul Lemerle dans la basilique B, l’abandon de la construction de cette église en raison de la diminution des moyens financiers et surtout humains qui pouvaient lui être consacrés, et le déclin de la forme urbaine de la vie collective qui ne correspondait plus aux besoins d’une population devenue moins nombreuse. (shrink)

Vers la fin du vie s.apr. J.‑C., le forum de Philippes est devenu une place de village, en fort contraste avec l’intense activité de construction d’églises qu’avait connue le centre de la ville dans la première moitié du siècle. Ce retour à la ruralité s’inscrit dans un courant plus général qui affecte alors les Balkans, mais la présente note étudie l’hypothèse que l’épidémie dite « peste de Justinien » a eu un fort impact à Philippes. Une vague connue à Constantinople (...) en 573‑574 a atteint Thessalonique en juillet 586 et a dû passer par Philippes. Ce facteur qui n’a pas été invoqué jusqu’ici pourrait expliquer les enterrements en masse très mal connus et mal datés observés par Paul Lemerle dans la basilique B, l’abandon de la construction de cette église en raison de la diminution des moyens financiers et surtout humains qui pouvaient lui être consacrés, et le déclin de la forme urbaine de la vie collective qui ne correspondait plus aux besoins d’une population devenue moins nombreuse. (shrink)

Cet ouvrage est le fruit d’une rencontre scientifique organisée en mai 2016 sur le sauvetage des enfants et adultes juifs pendant l’Occupation. Issue d’un partenariat entre l’association « Moissac, ville de Justes oubliée » et le Réseau Mémorha, son originalité tient en une focale axée sur trois études de cas : le Chambon-sur-Lignon, Dieulefit et Moissac. Cet éclairage permet d’appréhender de manière conjointe trois petites villes synonymes de survie des Juifs, mais aux caractéristiques très...

I challenge the usual approach of defining emergence in terms of properties of wholes “emerging” upon properties of parts. This approach indeed fails to meet the requirement of nontriviality, since it renders a bunch of ordinary properties emergent; however, by defining emergence as the incompressibility of a simulation process, we have an objective meaning of emergence because the difference between the processes satisfying the incompressibility criterion and the other processes does not depend on our cognitive abilities. Finally, this definition fulfills (...) the nontriviality and the scientific‐adequacy requirements better than the combinatorial approach, emergence here being a predicate of processes rather than of properties. †To contact the author, please write to: Institut d'Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (CNRS/Université Paris I Sorbonne), 13 rue du Four 75006, Paris; e‐mail: [email protected]. (shrink)

This paper argues that one can advocate a moral imperative to pursue enhancement technologies while at the same time rejecting the historical reality of progress and holding a pessimistic view of the future. The first half of the paper puts forth several arguments for why progress is illusory and why one has good reason to be pessimistic about the future of humanity (and posthumanity). The second half then argues that this is entirely consistent with also championing the futurological vision of (...) transhumanism. The claim is that, relative to the alternatives proposed, this vision actually offers the safest route into the future, even if it also entails an increase in the probability of self-annihilation. (shrink)

I investigate the relationship between adaptation, as defined in evolutionary theory through natural selection, and the concept of emergence. I argue that there is an essential correlation between the former, and “emergence” defined in the field of algorithmic simulations. I first show that the computational concept of emergence (in terms of incompressible simulation) can be correlated with a causal criterion of emergence (in terms of the specificity of the explanation of global patterns). On this ground, I argue that emergence in (...) general involves some sort of selective processes. Finally, I show that a second criterion, concerning novel explanatory regularities following the emergence of a pattern, captures the robustness of emergence displayed by some cases of emergence (according to the first criterion). Emergent processes fulfilling both criteria are therefore exemplified in evolutionary biology by some so-called “innovations”, and mostly by the new units of fitness or new kinds of adaptations (like sexual reproduction, multicellular organisms, cells, societies) sometimes called “major transitions in evolution”, that recent research programs (Maynard-Smith and Szathmary 1995 ; Michod 1999 ) aims at explaining. (shrink)

An introduction to semantics for the general reader. How things mean, from animal communication to music.

Machine generated contents note: -- Acknowledgements -- PART I: WHAT HAPPENED? -- Inheriting from Seattle -- What Are We Dealing With? -- Daring to be Pragmatic -- Infernal Alternatives -- Minions -- PART II: LEARNING TO PROTECT ONESELF -- Do You Believe in Sorcery? -- Leaving Safe Ground -- Marx Again... -- To Believe in Progress No Longer? -- Learning Fright -- PART III: HOW TO GET A HOLD? -- Thanks to Seattle? -- The Trajectory of an Apprenticeship -- Fostering (...) New Connections -- Sorry, but we have to -- Reactivating History -- PART IV: NEEDING PEOPLE TO THINK -- A Cry -- Interstices -- Ecosophy -- Political Creation -- Empowerment -- Reclaim -- Above All, Not to Conclude -- Index. (shrink)

There are various conceptions of objectivity, a characteristic of the scientific enterprise, the most fundamental being objectivity as faithfulness to facts. A brute fact, which happens independently from us, becomes a scientific fact once we take cognisance of it through the means made available to us by science. Because of the complex, reciprocal relationship between scientific facts and scientific theory, the concept of objectivity as faithfulness to facts does not hold in the strict sense of an aperspectival faithfulness to brute (...) facts. Nevertheless, it holds in the large sense of an underdetermined faithfulness to scientific facts, as long as we keep in mind the complexity of the notion of scientific fact (as theory-laden), and the role of non-factual elements in theory choice (as underdetermined by facts). Science remains our best way to separate our factual beliefs from our other kinds of beliefs. (shrink)

This paper is based on the archives of Michel Foucault collected (since 2013) at the Manuscripts Department of the Bibliothèque nationale de France in Paris. Our investigation focuses in particular on a complete manuscript, until now totally unknown and entitled ‘ Phénoménologie et psychologie’ (‘Phenomenology and Psychology’). This manuscript could be the first project for a thesis devoted to ‘The Notion of the “World” in Phenomenology’, written around 1953–4, at the same time as a manuscript on Binswanger and existential psychiatry (...) and as a manuscript on philosophical anthropology. We aim to show the importance that phenomenology seems to have held for Foucault at the beginning of the 1950s and in particular the role that it could have played in Foucault’s distancing himself from a naturalist psychology and a philosophy of consciousness to which he opposes a philosophy of the world, of being and of language. Foucault thus discovers a truth of the phenomenology which rests on the radicality of the transcendental gesture and on the access to an ontology gathering the being, the meaning and the language. (shrink)

Whereas many others have scrutinized the Allais paradox from a theoretical angle, we study the paradox from an historical perspective and link our findings to a suggestion as to how decision theory could make use of it today. We emphasize that Allais proposed the paradox as a normative argument, concerned with ‘the rational man’ and not the ‘real man’, to use his words. Moreover, and more subtly, we argue that Allais had an unusual sense of the normative, being concerned not (...) so much with the rationality of choices as with the rationality of the agent as a person. These two claims are buttressed by a detailed investigation – the first of its kind – of the 1952 Paris conference on risk, which set the context for the invention of the paradox, and a detailed reconstruction – also the first of its kind – of Allais’s specific normative argument from his numerous but allusive writings. The paper contrasts these interpretations of what the paradox historically represented, with how it generally came to function within decision theory from the late 1970s onwards: that is, as an empirical refutation of the expected utility hypothesis, and more specifically of the condition of von Neumann–Morgenstern independence that underlies that hypothesis. While not denying that this use of the paradox was fruitful in many ways, we propose another use that turns out also to be compatible with an experimental perspective. Following Allais’s hints on ‘the experimental definition of rationality’, this new use consists in letting the experiment itself speak of the rationality or otherwise of the subjects. In the 1970s, a short sequence of papers inspired by Allais implemented original ways of eliciting the reasons guiding the subjects’ choices, and claimed to be able to draw relevant normative consequences from this information. We end by reviewing this forgotten experimental avenue not simply historically, but with a view to recommending it for possible use by decision theorists today. (shrink)

In abstract argumentation, each argument is regarded as atomic. There is no internal structure to an argument. Also, there is no specification of what is an argument or an attack. They are assumed to be given. This abstract perspective provides many advantages for studying the nature of argumentation, but it does not cover all our needs for understanding argumentation or for building tools for supporting or undertaking argumentation. If we want a more detailed formalization of arguments than is available with (...) abstract argumentation, we can turn to structured argumentation, which is the topic of this special issue of Argument and Computation. In structured argumentation, we assume a formal language for representing knowledge and specifying how arguments and counterarguments can be constructed from that knowledge. An argument is then said to be structured in the sense that normally, the premises and claim of the argument are made explicit, and the relationship between the premises and claim is formally defined (for instance, using logical entailment). In this introduction, we provide a brief overview of the approaches covered in this special issue on structured argumentation. (shrink)

The West African Ebola epidemic has set in motion a collective endeavour to conduct accelerated clinical trials, testing unproven but potentially lifesaving interventions in the course of a major public health crisis. This unprecedented effort was supported by the recommendations of an ad hoc ethics panel convened in August 2014 by the WHO. By considering why and on what conditions the exceptional circumstances of the Ebola epidemic justified the use of unproven interventions, the panel's recommendations have challenged conventional thinking about (...) therapeutic development and clinical research ethics. At the same time, unanswered ethical questions have emerged, in particular: the specification of exceptional circumstances, the specification of unproven interventions, the goals of interventional research in terms of individual versus collective interests, the place of adaptive trial designs and the exact meaning of compassionate use with unapproved interventions. Examination of these questions, in parallel with empirical data from research sites, will help build pragmatic foundations for disaster research ethics. Furthermore, the Ebola clinical trials signal an evolution in the current paradigms of therapeutic research, beyond the case of epidemic emergencies. (shrink)

Van Heijenoort's main contribution to history and philosophy of modern logic was his distinction between two basic views of logic, first, the absolutist, or universalist, view of the founding fathers, Frege, Peano, and Russell, which dominated the first, classical period of history of modern logic, and, second, the relativist, or model-theoretic, view, inherited from Boole, Schröder, and Löwenheim, which has dominated the second, contemporary period of that history. In my paper, I present the man Jean van Heijenoort (Sect. 1); then (...) I describe his way of arguing for the second view (Sect. 2); and finally I come down in favor of the first view (Sect. 3). There, I specify the version of universalism for which I am prepared to argue (Sect. 3, introduction). Choosing ZFC to play the part of universal, logical (in a nowadays forgotten sense) system, I show, through an example, how the usual model theory can be naturally given its proper place, from the universalist point of view, in the logical framework of ZFC; I outline another, not rival but complementary, semantics for admissible extensions of ZFC in the very same logical framework; I propose a way to get universalism out of the predicaments in which universalists themselves believed it to be (Sect. 3.1). Thus, if universalists of the classical period did not, in fact, construct these semantics, it was not that their universalism forbade them, in principle, to do so. The historical defeat of universalism was not technical in character. Neither was it philosophical. Indeed, it was hardly more than the victory of technicism over the very possibility of a philosophical dispute (Sect. 3.2). (shrink)

This research investigates 3- and 5-year-olds' relative fairness in distributing small collections of even or odd numbers of more or less desirable candies, either with an adult experimenter or between two dolls. The authors compare more than 200 children from around the world, growing up in seven highly contrasted cultural and economic contexts, from rich and poor urban areas, to small-scale traditional and rural communities. Across cultures, young children tend to optimize their own gain, not showing many signs of self-sacrifice (...) or generosity. Already by 3 years of age, self-optimizing in distributive justice is based on perspective taking and rudiments of mind reading. By 5 years, overall, children tend to show more fairness in sharing. What varies across cultures is the magnitude of young children's self-interest. More fairness (less self-interest) in distributive justice is evident by children growing up in small-scale urban and traditional societies thought to promote more collective values. (shrink)

Social animals need to share space and resources, whether sexual partners, parents, or food. Humans, however, are unique in the way they share as they evolved to become Homo negotiatus; a species that is prone to bargain and to dispute the value of things until some agreement is reached. This evolution had far-reaching consequences on the specific makeup of human psychology – a psychology that has for trademark a compulsive preoccupation with the self in relation to others. I propose that (...) the understanding and sharing of intentions are probably the consequences of such evolution, and not its origins. (shrink)

Dans cet essai l'auteur s'est donné pour tâche de dégager la " leçon de Fichte ". En effet, qu'a voulu dire Fichte, tant dans ses textes les plus philosophiques que dans ses discours et écrits à l'adresse de tous? A suivre Philippe Riviale, Fichte serait le frère savant de Gracchus Babeuf : selon lui, ils partagent le même désir de faire venir la vie en nous, de dénoncer l'imposture de la civilisation marchande et de la propriété, fondées sur le (...) déni du moi, tel qu'il est en son impulsion originaire. Le moi, loin d'être déjà constitué, s'élabore dans l'agir et le pâtir par quoi il se fait place dans le monde à venir, qui ne saurait être sans former un " nous " ensemble. Fichte, tout comme son frère en pensée, ne nous parle pas d'un monde hors de notre atteinte. Il ne pose pas l'esprit en marche, qui mènerait les hommes malheureux à un fabuleux destin. Par avance, il réfute Heidegger qui prétend nous donner à voir qu'il n'est rien d'autre que ce que nous sommes, en tant qu'existants ; que la pensée de la liberté est l'illusion suprême qui nous cache le devenir qui nous attend. A l'inverse, Fichte nous fait découvrir qui nous sommes, qui nous avons vocation à être si seulement nous acceptons de faire taire en nous le désir de servitude, la crainte des puissants, la croyance en un au-delà réparateur. C'est de la destination de l'homme qu'il s'agit. Mais Fichte ne fut compris ni de ses contemporains, ni des nôtres. A défaut d'être compris, il fut comparé à Hegel, à Schelling, renvoyé du côté des illuminés, des prémodernes. Cette tendance ne serait pas grave, s'il n'y avait là matière à recherche sur les complications de celui qui voulut annoncer sans répit, comme Babeuf le fit, qu'il n'y a pas de secret. Il est en nous d'aller là où nous conduit notre impulsion, au lieu de stagner misérablement dans des formes d'existence aliénée. Les hommes ne sont pas condamnés à errer sans avenir, nus, ignorants et traîtres à eux-mêmes. C'est de l'écoute de ce projet - fonder un vivre-ensemble par libre choix - que dépend la chance d'un éveil à l'autonomie et à l'humain. (shrink)