Mission-oriented climate change research is often unverifiable. Therefore, many stakeholders look to peer-reviewed climate change research for trustworthy information about deeply uncertain and impactful phenomena. This is because peer-review signals that research has been vetted for scientific standards like reproducibility and replicability. Here we evaluate the transparency of research methodologies in mission-oriented computational climate research. We find that only five percent of our sample meets the minimal standard of fully open data and code required for reproducibility and replicability. The widespread (...) lack of minimal openness standards in peer-reviewed climate change research jeopardizes scientific credibility and risks poor societal outcomes as we manage growing climate risks. The scientific community can and must do better. We, the authors, outline necessary openness standards that we commit to as researchers, reviewers, and readers. We invite you to join us. (shrink)

Content Description #Includes bibliographical references and index.

L’horizon politique au sens large a irrigué toute la pensée de Gilles Deleuze. Son parcours est jalonné d’engagements, mais dans un positionnement assez différent de celui de l’archétype de l’intellectuel universel, porte-parole de la justice face à la raison d’État tel qu’a pu l’incarner durant la même période son aîné Sartre. Il se situerait davantage comme un intellectuel..

In May 1968, Gilles Deleuze was an established philosopher teaching at the innovative Vincennes University, just outside of Paris. Felix Guattari was a political militant and director of an unusual psychiatric clinic at La Borde. Their meeting was unlikely, and the two were introduced in an arranged encounter of epic consequence. From that moment on, Deleuze and Guattari engaged in a surprising, productive partnership, collaborating on several groundbreaking works, including Anti-Oedipus, What Is Philosophy? and A Thousand Plateaus. Francois Dosse, a (...) prominent French intellectual, examines the prolific, if improbable, relationship between two men of distinct and differing sensibilities. Drawing on unpublished archives and hundreds of personal interviews, Dosse elucidates a collaboration that lasted more than two decades, underscoring the role that family and history--particularly the turbulence of May 1968--played in their monumental work. He also takes the measure of Deleuze and Guattari's posthumous fortunes and weighs the impact of their thought within intellectual, academic, and professional circles. (shrink)

An outgrowth of Dosse's History of Structuralism, Empire of Meaning is an extended encounter with some of the most influential French intellectuals.

Ce livre est la première biographie consacrée à l'une des plus grandes figures intellectuelles et politiques du XXe siècle : Cornelius Castoriadis (1922-1997). Jeune résistant grec révolutionnaire menacé de mort par les staliniens, il arrive en France à l'âge de vingt-trois ans, alors que l'engouement pour l'URSS est à son zénith. Il contribue alors à créer, avec Claude Lefort et Jean-François Lyotard, l'une des branches les plus vivaces de la gauche radicale, « Socialisme ou Barbarie », qui deviendra ensuite une (...) revue mythique et l'une des grandes influences de Mai 68, notamment par sa critique de gauche des régimes dits « communistes ». Économiste, philosophe, psychanalyste, militant politique, Castoriadis est l'auteur d'une œuvre essentielle pour quiconque s'intéresse à la question de l'institution hors du cadre de l'État, dont il traite dans ce que l'on peut considérer comme l'un des maîtres ouvrages du XXe siècle, L'Institution imaginaire de la société (1975). Il n'a en effet cessé, en croisant l'analyse historienne et l'approche psychanalytique, de s'attacher à penser la conquête de l'autonomie comme condition de l'approfondissement démocratique. Fruit d'une enquête menée auprès d'une centaine de témoins, cet ouvrage permet enfin de lever le voile sur cette figure hors norme et trop méconnue, qui est restée marginale jusqu'au bout, malgré son élection comme directeur d'études à l'EHESS au début des années 1980. Celui en qui Pierre Vidal-Naquet voyait un « génie », et Edgar Morin un « Titan de l'esprit », est pourtant très certainement appelé, en ces temps de grandes turbulences des souverainetés établies, à devenir l'un des penseurs-clés du XXIe siècle. (shrink)

Moral philosophy is the study of what morality is and what it requires of us. As Socrates said, it's about "how we ought to live"-and why. It would be helpful if we could begin with a simple, uncontroversial definition of what morality is. Unfortunately, we cannot. There are many rival theories, each expounding a different conception of what it means to live morally, and any definition that goes beyond Socrates's simple formula-tion is bound to offend at least one of them. (...) This should make us cautious, but it need not paralyze us. In this chapter, I will describe the "minimum conception" of morality. (shrink)

Aron-Sartre, Foucault-Deleuze, Ricoeur-Derrida, Derrida-Lévinas... D'où sont nées ces amitiés entre des philosophes qui ont marqué leur temps? En quoi ces "couples" sont-ils absolument singuliers et que nous disent-ils de leur époque et de ses enjeux intellectuels? "Parce que c'était lui, parce que c'était moi", écrivait Montaigne à propos de l'amitié qui le liait à La Boétie, s'exclamant également : "O mes amis, il n'y a nul amy! " S'appuyant sur leurs correspondances, des écrits peu connus, des récits de témoins, François (...) Dosse lève le voile sur l'intimité de ces relations marquées par une proximité affective qui n'exclut pas jalousies et rivalités, rancœurs et haines recuites. L'intensité des joutes le dispute au caractère spectaculaire des réconciliations, parfois à titre posthume. A travers ces itinéraires croisés, c'est toute la seconde partie du XXe siècle qui nous est restituée, avec ses controverses, ses déchirures, ses explosions sociales..."--Page 4 of cover. (shrink)

La question se pose de savoir si la Justice est capable de réparer le tragique de l’histoire. François Dosse situe son analyse sur l’axe pragmatique de la préoccupation citoyenne exprimée par Ricœur, dès les premières lignes de La mémoire, l’histoire, l’oubli, lorsqu’il se dit troublé par le trop de mémoire ici et le trop d’oubli ailleurs. On assiste en effet à une judiciarisation progressive de la discipline historique. Elle se traduit par une inquiétante inflation mémorielle depuis la loi Gayssot de (...) 1990. La fonction du juge et de l’historien a certes des points communs, comme l’a montré Marc Bloch dans Apologie pour l’histoire ou Carlo Ginzburg dans Le juge et l’historien. Le juge d’instruction peut s’apparenter à l’historien, mais pas celui du siège qui doit rendre un jugement. Cette emprise progressive de la justice sur le passé a pour effet pervers une tentative de sanctuarisation des questions historiques. Ricœur nous aide à repenser les relations entre justice, histoire et mémoire en distinguant et en articulant ces diverses dimensions par un travail de clarification des concepts. Il permet de mieux articuler la fonction judiciaire, le travail de mémoire et l’opération historiographique en respectant la validité de chacune de ces dimensions. (shrink)

La question se pose de savoir si la Justice est capable de réparer le tragique de l’histoire. François Dosse situe son analyse sur l’axe pragmatique de la préoccupation citoyenne exprimée par Ricœur, dès les premières lignes de La mémoire, l’histoire, l’oubli, lorsqu’il se dit troublé par le trop de mémoire ici et le trop d’oubli ailleurs. On assiste en effet à une judiciarisation progressive de la discipline historique. Elle se traduit par une inquiétante inflation mémorielle depuis la loi Gayssot de (...) 1990. La fonction du juge et de l’historien a certes des points communs, comme l’a montré Marc Bloch dans Apologie pour l’histoire ou Carlo Ginzburg dans Le juge et l’historien. Le juge d’instruction peut s’apparenter à l’historien, mais pas celui du siège qui doit rendre un jugement. Cette emprise progressive de la justice sur le passé a pour effet pervers une tentative de sanctuarisation des questions historiques. Ricœur nous aide à repenser les relations entre justice, histoire et mémoire en distinguant et en articulant ces diverses dimensions par un travail de clarification des concepts. Il permet de mieux articuler la fonction judiciaire, le travail de mémoire et l’opération historiographique en respectant la validité de chacune de ces dimensions. (shrink)

La question se pose de savoir si la Justice est capable de réparer le tragique de l’histoire. François Dosse situe son analyse sur l’axe pragmatique de la préoccupation citoyenne exprimée par Ricœur, dès les premières lignes de La mémoire, l’histoire, l’oubli, lorsqu’il se dit troublé par le trop de mémoire ici et le trop d’oubli ailleurs. On assiste en effet à une judiciarisation progressive de la discipline historique. Elle se traduit par une inquiétante inflation mémorielle depuis la loi Gayssot de (...) 1990. La fonction du juge et de l’historien a certes des points communs, comme l’a montré Marc Bloch dans Apologie pour l’histoire ou Carlo Ginzburg dans Le juge et l’historien. Le juge d’instruction peut s’apparenter à l’historien, mais pas celui du siège qui doit rendre un jugement. Cette emprise progressive de la justice sur le passé a pour effet pervers une tentative de sanctuarisation des questions historiques. Ricœur nous aide à repenser les relations entre justice, histoire et mémoire en distinguant et en articulant ces diverses dimensions par un travail de clarification des concepts. Il permet de mieux articuler la fonction judiciaire, le travail de mémoire et l’opération historiographique en respectant la validité de chacune de ces dimensions. (shrink)

On savait qu'Emmanuel Macron a été l'assistant, puis l'intime, de Paul Ricoeur à partir de la fin des années 1990. Cette relation, le président de la République l'a évoquée en des termes émouvants : "La nuit tombait, nous n'allumions pas la lumière. Nous restions à parler dans une complicité qui avait commencé à s'installer. De ce soir-là commença une relation unique où je travaillais, commentais ses textes, accompagnais ses lectures. Durant plus de deux années, j'ai appris à ses côtés. Je (...) n'avais aucun titre pour jouer ce rôle. Sa confiance m'a obligé à grandir". Mais savait-on à quel point ce compagnonnage intellectuel a orienté, façonné, les choix politiques de celui qui est le premier président-philosophe de la Ve République? François Dosse, qui a été l'intermédiaire entre l'un et l'autre, examine à la loupe les discours et les écrits d'Emmanuel Macron et fait apparaître la richesse du legs confié à celui qui est aujourd'hui en charge du pouvoir. (shrink)

La philosophie est aujourd'hui de retour pour éclairer les grands enjeux de cette fin de siècle. La quête du sens qu'exprime ce retour ne peut que rencontrer la figure et le parcours de Paul Ricœur : depuis les années trente, il a toujours conçu sa réflexion comme une forme d'engagement dans la Cité. Sa présence constante dans ce siècle ne sera jamais démentie. Maître à penser plus que maître penseur, ses travaux sont devenus une source majeure d'inspiration dans les domaines (...) les plus divers. François Dosse a mesuré, avec son Histoire du structuralisme, à quel point cette pensée a été ignorée dans les années soixante et soixante-dix. En historien, il réalise ici une biographie intellectuelle qui entend rendre justice à ce grand penseur dont l'œuvre se situe à la croisée de la tradition réflexive française, de la philosophie dite continentale et de la philosophie analytique, dans un constant souci d'articulation de leurs apports respectifs. Grâce à une vaste enquête auprès de 170 témoins et une étude fouillée des travaux de Paul Ricœur, l'auteur retrace la cohérence du parcours de sa pensée et ses rebondissements multiples, au gré des sollicitations de l'actualité. Outre l'œuvre elle-même, c'est dans la succession des lieux de mémoire - les camps de Poméranie orientale, le Chambon-sur-Lignon, Strasbourg, la Sorbonne, les Murs Blancs, Nanterre, Chicago... - et de ceux de ses groupes d'appartenance - le cercle de Gabriel Marcel, Christianisme social, Esprit, le laboratoire de phénoménologie... - que se dessine une identité à la fois plurielle du fait des appropriations multiples qu'elle suscite, et unitaire par la cohérence toujours préservée d'une vie de recherches. La passion qui anime cette mise en intrigue ne vise pas à ériger une nouvelle statue de commandeur. L'auteur entend simplement faire partager le don de soi de Paul Ricœur, source d'une sagesse communicative. Ce parcours est une invitation à ne pas céder au scepticisme et au cynisme, et à retrouver les voies de l'espérance par une mémoire toujours retravaillée. (shrink)

Un conflit public, souvent passionné, a surgi ces trente dernières années entre l’histoire, science du passé menée par les historiens, et la mémoire, célébration du passé par les vainqueurs et les victimes, et organisé par les Etats. Pour faire bref : une polémique a surgi du fait que Ricoeur a été accusé de minimiser le rôle du génocide des juifs (Shoah), ou de ne pas marquer assez la singularité de la Shoah. Le livre est construit en trois parties : sa (...) réception et les débats qu’il a suscités ; des réflexions qui précisent la portée de certains thèmes du livre (en particulier sur le rôle et les moyens de la mémoire) ; une réflexion philosophique sur l’histoire et le métier d’historien. Le livre, collectif, est l’hommage du Seuil à son grand auteur philosophe pour le centième anniversaire de sa naissance. C’est un livre de philosophie, certes, mais ses questions sont liées à des conflits très actuels. (shrink)

t. 1. Le champ du signe, 1945-1966 -- t. 2. Le chant du signe, 1967 à nos jours.

The new school of French history is in its glory. Calling itself “new,” however, was only an advertising gimmick in a consumer society, as the Annales school recently commemorated its ancestors and their ancient battles in a 1979 golden anniversary. Its roots trace back to the period between the two World Wars when die journal Annales d'histoire économique et social was first published. Since dien, this school has come to occupy a hegemonic position among historians. If there is anything new, (...) it is above all its assault on the media. Lacking any valid adversaries, the Annales historians went after all the media strongholds. (shrink)

THE ANNALES SCHOOL OF HISTORIoGRAPHy was A MAJOR INTELLECTUAL PROJECT WHOSE PHENOMENAL SUCCESS IN FRANCE MAKES ITS TACTICS WELL WORTH STUDY.

A young boy explains how he knows God exists and how he feels His presence.

Consider the skeptic about the external world. Let’s straightaway concede to such a skeptic that perception gives us no conclusive or certain knowledge about our surroundings. Our perceptual justification for beliefs about our surroundings is always defeasible—there are always possible improvements in our epistemic state which would no longer support those beliefs. Let’s also concede to the skeptic that it’s metaphysically possible for us to have all the experiences we’re now having while all those experiences are false. Some philosophers dispute (...) this, but I do not. The skeptic I want to consider goes beyond these familiar points to the much more radical conclusion that our perceptual experiences can’t give us any knowledge or even justification for believing that our surroundings are one way rather than another. (shrink)

Something about this argument sounds funny. As we’ll see, though, it takes some care to identify exactly what Moore has done wrong. Iwill assume that Moore knows premise (2) to be true. One could inquire into how he knows it, and whether that knowledge can be defeated; but Iwon’t. I’ll focus instead on what epistemic relations Moore has to premise (1) and to his conclusion (3). It may matter which epistemic relations we choose to consider. Some philosophers will diagnose Moore’s (...) argument using Contextualist machinery. They’ll say. (shrink)

From Bishop Wilberforce in the 1860s to the advocates of "creation science" today, defenders of traditional mores have condemned Darwin's theory of evolution as a threat to society's values. Darwin's defenders, like Stephen Jay Gould, have usually replied that there is no conflict between science and religion--that values and biological facts occupy separate realms. But as James Rachels points out in this thought-provoking study, Darwin himself would disagree with Gould. Darwin, who had once planned on being a clergyman, was (...) convinced that natural selection overthrew our age-old religious beliefs. Created from Animals offers a provocative look at how Darwinian evolution undermines many tenets of traditional philosophy and religion. James Rachels begins by examining Darwin's own life and work, presenting an astonishingly vivid and compressed biography. We see Darwin's studies of the psychological links in evolution (such as emotions in dogs, and the "mental powers" of worms), and how he addressed the moral implications of his work, especially in his concern for the welfare of animals. Rachels goes on to present a lively and accessible survey of the controversies that followed in Darwin's wake, ranging from Herbert Spencer's Social Darwinism to Edward O. Wilson's sociobiology, and discusses how the work of such influential intellects as Descartes, Hume, Kant, T.H. Huxley, Henri Bergson, B.F. Skinner, and Stephen Jay Gould has contributed to--or been overthrown by--evolutionary science. Western philosophy and religion, Rachels argues, have been shaken by the implications of Darwin's work, most notably the controversial idea that humans are simply a more complex kind of animal. Rachels assesses a number of studies that suggest how closely humans are linked to other primates in behavior, and then goes on to show how this idea undercuts the work of many prominent philosophers. Kant's famous argument that suicide reduces one to the level of an animal, for instance, is meaningless if humans are, in fact, animals. Indeed, humanity's membership in the animal kingdom calls into question the classic notions of human dignity and the sacredness of human life. What we need now, Rachels contends, is a philosophy that does not discriminate between different species, one that addresses each being on an individual basis. With this sweeping survey of the arguments, the philosophers, and the deep implications surrounding Darwinism, Rachels lays the foundations for a new view of morality. Vibrantly written and provocatively argued, Created from Animals offers a new perspective on issues ranging from suicide to euthanasia to animal rights. (shrink)

This article surveys work in epistemology since the mid-1980s. It focuses on contextualism about knowledge attributions, modest forms of foundationalism, and the internalism/externalism debate and its connections to the ethics of belief.

In this provocative book, a professor of philosophy examines the arguments for and against euthanasia, analyzes specific case studies, including those of Baby Jane Doe and Barney Clark, and offers an alternate theory on the morality of euthanasia. Various traditional distinctions--between "human" and "non-human," intentional and nonintentional, killing and "letting die"--are taken into account to determine whether euthanasia is permissible or not. Rachels presents a systematic argument against the traditional view, defending an alternative position based on the belief that there (...) is a profound difference between having a life and merely being alive. (shrink)