In his extensive work as a theologian and a historian, Walter H. Principe, CSB, (1922-1996) was committed to reflecting on both the present and the past. He was well-known as an historian of medieval theology and philosophy - especially through the work of Thomas Aquinas, as well as a contemporary theologian. This memorial collection addresses a fundamental feature of Principe's thought, namely his concern that the history of medieval theology and philosophy have a significant role to play in contemporary discussions. (...) Strengthening the ties between historical study and contemporary theological and philosophical thought, this book offers much to those who teach and research in historical theology and the history of philosophy. The ten essays provide significant test cases of how modern scholars may utilise the historical record judiciously for contemporary debates. Those who are concerned with intellectual history (both medieval and modern), the history of doctrines, and Thomism will also find this collection a useful contribution to modern scholarship. (shrink)

Cette étude montre que les réflexions épistémologiques de Poincaré émergèrent dans le cadre de ses recherches scientifiques et qu’elles furent en partie inspirées par sa lecture de savants philosophes comme Helmholtz et surtout Maxwell. Elle donne une analyse systématique des textes philosophiques publiés par Poincaré vers 1900, au moment où il juge que la physique des principes constitue le sommet de l’évolution des théories. Enfin, elle met en rapport certaines de ses thèses sur la physique avec l’Analytique et la Dialectique (...) transcendantales kantiennes. (shrink)

Cette étude montre que les réflexions épistémologiques de Poincaré émergèrent dans le cadre de ses recherches scientifiques et qu’elles furent en partie inspirées par sa lecture de savants philosophes comme Helmholtz et surtout Maxwell. Elle donne une analyse systématique des textes philosophiques publiés par Poincaré vers 1900, au moment où il juge que la physique des principes constitue le sommet de l’évolution des théories. Enfin, elle met en rapport certaines de ses thèses sur la physique avec l’Analytique et la Dialectique (...) transcendantales kantiennes. (shrink)

En 1705, Wilhem Homberg, le principal chimiste de l’Académie royale des sciences, proposa une nouvelle théorie chimique selon laquelle le Soufre principe des corps mixtes était identique à la lumière. Il affirma par la suite que cette lumière corporelle était la seule source d’activité et de changement dans les substances matérielles. Cet article montre comment la théorie de Homberg s’élabora progressivement pendant de nombreuses années sous l’influence de ses observations et des résultats de ses expériences de laboratoire, ce qui nous (...) fournit un exemple de la manière selon laquelle un chimiste du début du XVIIIe siècle a pu développer une théorie raffinée grâce à l’interaction de la réflexion et de la manipulation. L’influence probable de la théorie de Homberg sur les fameuses « questions chimiques » de Newton est également signalée ici pour la première fois. Enfin l’article avance que nous comprendrons plus précisément l’histoire de la chimie si nous reconnaissons le caractère spécifique de la chimie et sa relative autonomie, plutôt que si nous cherchons à lui imposer des développements faciles et convenus tirés d’autres champs du savoir comme la philosophie ou la physique. (shrink)

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Après 1850, la physique moléculaire laplacienne ou ampérienne s’est trouvée en compétition avec d’autres approches impliquant la thermodynamique et les théories cinétiques. Henri Poincaré est l’un des deux seuls savants français qui contribuèrent au développement de la mécanique statistique classique au tournant du siècle. Son ouverture à la physique étrangère et son engagement pour une physique des principes et pour un pluralisme méthodologique marquent une rupture avec l’autosuffisance prétendue de la physique française. Cependant, l’évolution des idées de Poincaré sur le (...) réductionnisme mécaniste ne peut se comprendre sans évoquer la cosmovision laplacienne, laquelle restait vivante vers 1880, à rebours d’une vision positiviste ou descriptive. Son apport à la mécanique statistique a des liens avec ce vieil engagement thématique des physiciens français, alors même qu’il s’ouvre aux idées de Maxwell et qu’il mobilise la mécanique céleste. Dans son cours sur la thermodynamique (1888-1889), il s’intéresse d’abord aux analogies mécaniques non-probabilistes proposées par Helmholtz pour les principes de la thermodynamique, en harmonie avec cette cosmovision. Vers 1893, il se rapproche des idées de Boltzmann et Maxwell et établit un rapport entre quelques résultats de mécanique céleste (récurrence, intégrales non-uniformes) et les fondements de la statistique. Il développe aussi un intérêt croissant pour les explications de l’irréversibilité thermodynamique. (shrink)

In 1677, Georges Pierre des Clozets visited Robert Boyle and told him that he had been approved for membership in the Asterism, a secret international society of alchemical masters, headed by Pierre's patron Georges du Mesnillet, the Patriarch of Antioch. Extensive correspondence followed, replete with gifts and bizarre claims, until Pierre vanished in August 1678. This paper links several new documents—articles in the Mercure galant and the Gazette de France and a manuscript account by another convinced admirer of Pierre—to my (...) previous study of him, particularly in regard to Pierre's claim to be working with the Patriarch to reunite Eastern and Western Churches. Dating from before and after Boyle's involvement, these sources add fresh details about Pierre and his other contacts, and show the consistency of Pierre's stories and the credibility he fashioned as he travelled around Europe convincing people of his claims alchemical and otherwise. (shrink)

Can Lewisian counterpart theory adequately account for the deliberation involved in universalizing moral judgments? In this paper, the dispute between Shalom Lappin and Yehudah Freunlich over the answer to this question is examined and clarified. Then it is argued that Lappin andFreunlich do not join issue in a way which allows for satisfactory adjudication of their dispute. Specifically, they are unaware of the different models of role projection which each employs. By making these models explicit, it can be seen that, (...) regardless of how universalization is construed, a Lewisian can indeed offer an adequate account of moral deliberation. (shrink)

Can Lewisian counterpart theory adequately account for the deliberation involved in universalizing moral judgments? In this paper, the dispute between Shalom Lappin and Yehudah Freunlich over the answer to this question is examined and clarified. Then it is argued that Lappin andFreunlich do not join issue in a way which allows for satisfactory adjudication of their dispute. Specifically, they are unaware of the different models of role projection which each employs. By making these models explicit, it can be seen that, (...) regardless of how universalization is construed, a Lewisian can indeed offer an adequate account of moral deliberation. (shrink)

The Century between the death of Copernicus and the birth of Newton witnessed a major reshaping of traditional ways of viewing the universe. The Ptolemaic system was challenged by Copernican heliocentrism, the Aristotelian world was assailed by Galilean physics and revived atomism, and theology was troubled by the progressive distancing of God from the daily operation of His creation. Besides earning this era the title of ‘the Scientific Revolution’, the intellectual ferment of these times offered many world systems as successors (...) to the throne of crumbling Aristotelianism. (shrink)