Arthur Prior’s argument for the A-theory of time in “Thank Goodness That’s Over” is perhaps his most famous and well-known non-logical work. Still, I think that this paper is one of his most misunderstood works. Because of this, much of its brilliance has yet to be properly appreciated. In this paper, I suggest that the explanation of this is that it has been treated as though it were following the standard model for a piece of Analytic philosophy. That is, it (...) has been assumed that what Prior was doing was deductively demonstrating the truth of a proposition which can be discussed via any sentences with the same semantic content. Here, I argue that this assumption is wrong on two fronts: Most importantly, the strongest reading of the structure of Prior’s argument is as an abduction rather than as a deduction. Many of the most important lessons of the argument are lost by focusing on the bare propositional content of its premise and conclusion statements. In other words, we can learn as much from the manner in which this argument is presented and expressed as we can from that which is expressed. (shrink)

Nietzsche dénonçait en 1887 les excitants qui ravageaient son temps : erotica, socialistica, pathologica. On y reconnaîtra les trois métaphores d'une même tendance à la régression : barbarica. La Barbarie éternelle, c'est l'informe, le matériau brut, la désolation qui crie la victoire du désert. Les Anciens avaient rejeté le Barbare aux confins de la civilisation - les Modernes ont choisi une stratégie plus subtile : pour la dissoudre, la Raison a intégré la Barbarie au fond d'elle-même. En se coupant de (...) la transcendance du sens, le Sujet contemporain a engendré les formes de fragmentation psychologique et sociale les plus aberrantes. Les effets de barbarie se manifestent par la dissolution de l'homme, l'effondrement de l'éducation, la destruction de la culture et l'abolition du politique. Cette barbarie intérieure signe la faillite de l'universel dans l'avènement de l'im-monde moderne. Et s'" il n'y a plus de déserts ", comme le regrettait Camus, c'est que le désert a délaissé les horizons lointains pour assécher la civilisation en ce qu'elle a de plus proche. Le désert est aujourd'hui au cœur de la cité parce que la barbarie est au cœur de la civilisation. (shrink)

These days almost everyone seems to think it obvious that equality of opportunity is at least part of what constitutes a fair society. At the same time they are so vague about what equality of opportunity actually amounts to that it can begin to look like an empty term, a convenient shorthand for the way jobs should be allocated, whatever that happens to be. Matt Cavanagh offers a highly provocative and original new view, suggesting that the way we think (...) about equality and opportunity should be radically changed. (shrink)

Qu'est-ce que la fameuse caverne de Platon si ce n'est la plus grande chambre noire que l'on ait jamais réalisée? Reprenant cette intuition de Paul Valéry, Jean-François Mattéi procède à une relecture magistrale des grands dialogues de Platon, de La République au Timée, pour y découvrir la matrice de notre monde, un monde envahi par les images et les simulacres. Du cinéma aux jeux vidéo en passant par Internet, le cyberespace et les téléphones portables, nouvelles "cavernes personnelles ", les images (...) ont en effet pris le pouvoir. Censées initialement représenter le réel, elles se sont mises à le simuler, à le dupliquer, voire à l'absorber pour faire surgir une nouvelle dimension, celle du virtuel. Matrix, Avatar, World of Warcraft, Toy Story, la 3D, sont le vecteur de cette révolution. Pour la plupart des philosophes, la victoire des simulacres constitue un renversement sans précédent du rapport entre image et réalité, institué il a 2500 ans par Platon. Les images ne seraient plus le miroir d'une réalité intelligible qui leur confère consistance, mais de purs simulacres sans aucun rapport avec le réel. En croisant la lecture minutieuse de Platon avec une plongée passionnante dans les processus les plus contemporains de modélisation des images, cet essai démontre qu'il n'en est rien. Loin d'être autonomes, les phénomènes de simulation proviennent de procédés rationnels qui projettent leur intelligibilité dans le sensible. Et ces procédés artificiels redoublent l'opération première, advenue dans la nuit des temps, au cours de laquelle le monde fut structuré grâce à des modèles intelligibles qui se sont inscrits en lui. (shrink)

Des présocratiques à Plotin en passant par Socrate, Platon, Aristote, Epicure et les stoïciens, Jean-François Mattéi nous convie à un voyage initiatique dans la philosophie antique. C'est à cette source que la raison occidentale se nourrit depuis des siècles. On y assiste à la naissance de la philosophie, de la physique, des mathématiques, de la politique : éblouissant feu d'artifice de la pensée comme l'histoire en a peu connu depuis lors, et qui continue de résonner dans les débats d'aujourd'hui. En (...) fin pédagogue, Jean-François Mattéi construit des ponts entre hier et maintenant, fidèle à la formule qui fait le succès de la série "Une histoire personnelle de...". (shrink)

El trasfondo de este trabajo es la conexión entre conocimiento y acción a través de los valores. Los valores contribuyen a diseñar ciertas líneas programáticas de esa conexión. En este trabajo defenderé una concepción general sobre los valores que permite comprender las relaciones entre hechos y valores y superar las restricciones de la dicotomía hecho-valor. Se parte de la distinción entre la identificación de un valor y la evaluación del mismo. Los valores son concebidos como realizaciones de los hechos que (...) pueden ser reconstruidos como propiedades teóricas de los mismos usando los recursos cognitivos con los que manejamos usualmente las propiedades teóricas que asignamos al mundo. Se trata de una concepción semántica de los valores en la que se asume una configuración reticular de las interrelaciones entre valores y sus realizaciones. Creemos que dicha concepción, aunque posee sustentos propios, encuentra apoyos en algunos desarrollos de la filosofía de la ciencia contemporánea. En particular, para defender esta idea, mostraremos cómo la metateoría estructural, el principal desarrollo de los enfoques semánticos de la actual filosofía de la ciencia, posee recursos para expresar ciertos aspectos de la esa concepción sobre los valores. Este resultado de nuestra discusión tiene una consecuencia de largo alcance, pues apoyaría la idea de que la filosofía de la ciencia es una materia relevante para la configuración de la axiología. (shrink)

Depuis la Grèce, en dépit des rêves d'une langue bien faite, les philosophes s'expriment dans des langues qui sont le partage de peuples différents. Or, peut-on inscrire le discours de l'universel dans le champ limité d'une langue particulière? Le français fait sa joie des analyses sèches, comme l'on parle d'une pointe sèche qui grave le cuivre nu. Celui qui saurait le conduire vers la synthèse, pourtant, aurait reconnu, selon le mot de von Humboldt, " l'énigme de cette langue ". Le (...) colloque de Nice, " Philosopher en français ", a tenté d'approcher une telle énigme. Trente-deux chercheurs internationaux ont croisé leurs exposés selon quatre thèmes : la philosophie française au XXe siècle ; la philosophie française et les courants internationaux ; l'histoire française de la philosophie ; le philosophe français et le style. Tous mettent l'accent sur l'approche " à la française ", comme disait Montaigne, des grandes questions théoriques et cherchent à définir ce qu'il en est du style français en philosophie. J.-F. M. (shrink)

Le vingtième siècle aura été le siècle de la démesure. La démesure de la politique avec des guerres mondiales, des déportations et des camps d'extermination, qui a culminé avec deux bombes atomiques larguées sur des populations civiles. La démesure de l'homme, ensuite, puisque ces crimes ont été commis au nom d'idéologies abstraites qui, pour sauver l'humanité, ont sacrifié sans remords les hommes réels. La démesure du monde, enfin, avec une science prométhéenne qui a tenté de percer les secrets de l'univers, (...) une technique déchaînée qui a cherché à asservir la nature et une économie mondialisée dont les échanges ont imposé le prix des choses au détriment de la dignité des hommes. Nietzsche avait clairement établi le diagnostic : "La mesure nous est étrangère, reconnaissons-le; notre démangeaison, c'est justement la démangeaison de l'infini, de l'immense. " Le sens de la démesure semble être une fatalité, aussi n'est-il pas étonnant que, déjà chez les Grecs, dans le mythe, la tragédie, la physique, l'éthique ou la politique, il se situe au coeur de la réflexion. Au travers de la tentation de la raison d'abolir toute limite, de remettre en cause la finitude humaine, la démesure témoigne du tragique de notre condition. Les Grecs, et c'est l'enseignement de ce livre, se sont attachés à la comprendre pour la convertir en cette mesure qui permet de redonner un sens à notre existence. (shrink)

Nous vivons une période étrange, probablement même périlleuse à bien des égards. Les avancées de la science, de la médecine et des technologies sont telles qu'elles posent désormais la question de l'avenir de notre commune humanité. Mon corps est-il ma personne ou est-il une chose? S'agit-il simplement d'un ensemble de pièces que l'on peut remplacer, ou d'une enveloppe que l'on pourrait changer? Notre destin est-il, tout entier, inscrit dans nos gènes? Avec le développement des techniques de procréation médicalement assistée, l'enfant (...) demeure-t-il un sujet de droit ou devient-il un objet auquel on aurait droit? L'aventure humaine est-elle réellement menacée par le posthumanisme? Que penser enfin des promesses d'un homme manipulé et amélioré par le transhumanisme, grâce aux nanotechnologies, aux biotechnologies, à l'informatique et aux sciences cognitives... Jean-François Mattei nous propose un retour à une culture du doute, nécessaire pour armer notre pensée face aux défis à venir. Nous invitant à une réflexion éthique, philosophique et politique, il nous amène à nous demander si, modifiant notre humanité, nous pourrions néanmoins rester humains... (shrink)

Une forme d'art comprend-elle le critère de son acceptation ou de son rejet par la société dans laquelle elle prend forme? Le public auquel une oeuvre d'art s'adresse possède-t-il la compétence de faire l'exploration qu'elle lui propose? La Lettre à d'Alembert sur les spectacles de Rousseau et la Conférence de Schiller : « Was kann eine gute stehende Schaubùhne eigentlich wirken ? » donnent chacune réponse à ces deux questions par la caractérisation d'une manière de sentir et d'agir propre aux (...) protagonistes du domaine esthétique. Je propose d'examiner si les principes sur lesquels l'un appuie sa condamnation de la représentation théâtrale, l'autre son apologie de l'efficace de la scène, ont leur source et leur valeur dans l'expérience du plaisir du théâtre.Does a kind of art hold in itself the criterion of its acceptance or of its reject by the society in which it takes shape ? Is the public to whom a work of art is aimed enabled to make the exploration it suggests to him ? The Lettre à d'Alembert sur les spectacles by Rousseau and the lecture of Schiller: "Was kann eine gute stehende Schaubùhne eigentlich wirken?" give each one answer to both questions by the caractérisation of a way of feeling and working proper to aesthetic protagonists. I suggest to examine if the principles on which lay the reproof of the theatrical representation by Rousseau and the justification of the stage's efficacious by Schiller stem from and are worth according to the experience of theatrical enjoyment. (shrink)

Le "livre-testament" de Jean-François Mattéi, préfacé par Raphaël Enthoven, qui défendra dans les médias la mémoire de son professeur et ami.

" Le nihilisme est devant la porte : d'où nous vient ce plus inquiétant de tous les hôtes? ", demande Nietzsche dans un fragment posthume. L'hôte est ici celui qui vient chez nous et non celui qui octroie l'hospitalité. Le nihilisme est donc cette figure étrange qui vient nous saisir dans notre maison et faire de nous, en dépit de notre résistance, des nihilistes. Mais alors, si " la catastrophe nihiliste " dont parle Nietzsche s'abat sur nous et nous pétrifie (...) sur notre propre seuil, comment devons-nous entendre la dénonciation nietzschéenne du nihilisme et sa tentative héroïque de le surmonter? Les auteurs réunis dans ce volume tentent d'éclairer le sens de la direction à prendre en ces temps obscurs où, toujours selon Nietzsche, nous ne savons plus où aller, où venir parce que nous avons perdu le sens de la terre. Le nihilisme est peut-être la seule lumière qui permet d'éclairer le caractère équivoque du monde moderne. Mais c'est une lumière noire. Ont participé à la rédaction de cet ouvrage : Yannis Constantinidès, Marc Crépon, françoise Dastur, Paolo D'Iorio, Thierry Gontier, Dominique Janicaud, Mathieu Kessler, Jean-Paul Larthomas, Marc de Launay, Jean-François Mattéi, Olivier Ponton, franco Volpi. (shrink)

Like many North African, Francophone, and world writers whose lives span the historic divide of independence from colonialism, Abdelkébir Khatibi’s work focuses in large part upon the idea of encounter, or, in French, “rencontre.” In this paper I focus upon the figure of the orphan in La mémoire tatouée and Le lutteur de classe à la manière taoïste, two of his earliest texts. By focusing upon the orphan as a multivalent term, and by following Khatibi’s emphasis upon language, literature, and (...) even life itself as a game or experiment, we can see how Khatibi creates an ethics of encounter that derives its meaning from recuperating a negatively connotated word and transforming it into a term of positive value. With the term “orphan,” he shows how through encountering the Other, by extending beyond into the unknown, by exceeding the circumscriptions of ancestry, identity, and national culture, the individual rises into a new status of free living. Moreover, it is equally through the practice of writing that life redounds with life; writing for Khatibi is never a mimetic representation of life per se but a space for experimenting, for discovery, and for exceeding the parochial nature of an individual’s physical placement in the world. In this sense, the orphan status of his writing shows itself through his aggressively restless, polyphonic, and ageneric writing that uses the localization of genre only as a hinge to push against in the quest to articulate a new relation to the world. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Reviewed by:Giordano Bruno and the Kabbalah: Prophets, Magicians, and Rabbis by Karen Silvia de León-JonesMatt GoldishKaren Silvia de León-Jones. Giordano Bruno and the Kabbalah: Prophets, Magicians, and Rabbis (Yale Studies in Hermeneutics). New Haven: Yale University Press, 1997. Pp. ix + 272. Cloth, $40.00.Frances Yates’ Giordano Bruno and the Hermetic Tradition has become a standard work for the study of Renaissance thought, and it is through her interpretation of (...) Bruno in the tradition of Hermeticism and Lullism that he is generally understood by non-specialists. Karen Silvia de León-Jones proclaims her goal in the present volume to be a new reading of Bruno as a thinker far more affected by Kabbalah than Yates believed, and she expresses herself very sharply against many of Yates’ positions (e.g., 18–23).The book has appropriately been placed in a series on hermeneutics. It is essentially a detailed interpretation of Bruno’s dialogue La cabala del cavallopegaseo, along with two other related dialogues, Lo spaccio della bestia trionjante and De gli eroici furori. The non-specialist reader is not offered a clear introduction to the structure and content of these dialogues or an explanation of how they fit into Bruno’s thought and the larger Renaissance context. This is not to say that de León-Jones does not introduce her material at all, but the choppy prose and lack of overview, particularly in the early chapters of the book, lend it a certain amount of Bruno’s own famous obscurity for those not already conversant with Bruno’s oeuvre.I am not in a position to say whether de León-Jones interprets Bruno’s thought correctly, but I will comment on her approach to Kabbalah and its significance in Bruno’s thought. She makes clear that the Kabbalah “practiced” by Bruno is not identical with Jewish Kabbalah; it is rather what I would call “Cabala,” a group of hermeneutical and mystical techniques based loosely on Jewish Kabbalah, which was used by Renaissance and Baroque Christians. The author nicely defines the theurgic Kabbalah as absorbed by Christian savants: the study of the secret names of God, manipulation of [End Page 675] the Hebrew alphabet and numbers by gematria, temurah and notankon, and meditation on the sephiroth (10).In Bruno’s idiosyncratic theology, or “Cabala-teologia-filosofia” as it is described, Kabbalah has more specific significances. Kabbalah teaches the goal of prophecy and unio mystica; transmigration of souls; the image of God’s relationship to the world through the tree of the sephiroth (he especially emphasizes Hokhmah); the Mors osculi; and manipulation of the divine efflux. Bruno thinks of all Jewish sages who are not pedantic Talmudists as kabbalists, beginning with Moses and Solomon. Biblical wisdom too is Kabbalah. De León-Jones is therefore correct in saying that “Bruno is not a Kabbalist in the strictest sense of [the] word, but instead the example of Renaissance syncretism at its most extreme: in reality Bruno is Bruno; he proselytizes his own philosophy” (181). Going though the book one finds that Kabbalah, or Cabala, which the Nolan clearly learned mainly from Agrippa (as Yates stated), was simply another literature of the prisca sapientia to be manipulated, along with Hermetic writings, Plato, the Bible and many others, as “support” for his own system of thought. Syncretism is indeed the key here, and while de León-Jones is undoubtedly correct that Bruno used kabbalistic hermeneutics and symbols along with everything else in his satchel, I question whether it is meaningful to speak of Bruno and the Kabbalah in the normal sense of the term.After the author so roundly reproves Dame Yates for various errors, including her alleged narrowness in understanding Kabbalah, it is surprising to find that de León-Jones herself makes numerous mistakes when she talks about the Jewish Kabbalah. Over the course of four pages (12–15) for example, she errs with all the following. She says Yohanan Alemanno “was not a practitioner of Kabbalah but knew it well” (he was one of the great Renaissance Jewish kabbalists); that Pico learned Hebrew from Flavius Mithridates then translated and widely circulated Abulafian... (shrink)

En apparence l'enjeu est clair, il s'agit de dépasser la métaphysique ou de la déconstruire pour retrouver la question primordiale du sens de l'être. Comment faut-il entendre la nécessité de ce " dépassement de la métaphysique "? Heidegger a répondu à ces questions en mentionnant, de manière explicite, le " tournant " (Kehre) propre de sa pensée, lequel permet moins d'effectuer le " dépassement " (Überwindung) que l' "appropriation " (Verwindung) de la métaphysique. Après cet épisode du " tournant " (...) que l'on peut faire remonter à 1930, Heidegger se dé-tournera de la métaphysique pour se consacrer à la pure pensée de l'être, dans laquelle la poésie, celle de Hölderlin en particulier, jouera désormais un rôle déterminant. Le poète précède toujours le penseur au cœur de cette forêt profonde qu'est l'Être. Pour Heidegger comme pour Dante, l'homme est un poème qui s'achève sous le regard scintillant d'une étoile. (shrink)

This collection, the first of its kind, brings together specially commissioned academic essays to mark fifty years since the death of John Kennedy Toole.

The word monogamy derives from the Greek words μóνoδ meaning one and γάμoδ meaning marriage. When Christianity was founded, polygamy (the marriage of a man to many women) was, at that point in Judaic history, regarded as acceptable practice. The Gospel according to Matthew reports that Christ restored marriage to its original unity and indissolubility (Matt. 19:6). Monogamy is still deeply entrenched in the Christian tradition. It has long been held that polygamy and polyandry undermine the dignity due to (...) man and woman as parties to the marriage contract. The command “What God has joined together let no man put asunder” (Mark 10:9) is still a central part of the marriage ceremony of many denominations notwithstanding widespread changes of attitude and practice. -/- . (shrink)

Jean-François Mattéi est un philosophe français né en 1941 à Oran et décédé en 2014 à Marseille. Sa disparition laisse incontestablement un vide dans le paysage intellectuel français contemporain, car peu de voix ne se sont élevées avec tant de force et de brio pour dénoncer l'imposture de la pensée faible et du postmodernisme, ces répliques modernes de la sophistique que Platon combattait déjà vigoureusement à l'aube de la philosophie. Un premier ouvrage collectif parut en 2015, De Platon à Matrix (...) - L'Âme du monde, qui rendit hommage au penseur sur un mode complice, amical et touchant. Une chaire vit le jour au Centre Universitaire de la Méditerranée (CUM) de Nice, dont l'ambition annoncée est de prolonger l'œuvre de Mattéi en fournissant des travaux de réflexion autour du génie méditerranéen de la pensée et de la civilisation européenne.La rame à l'épaule, expression tirée de l'Odyssée, emprunte une tierce voie, qui ne relève ni de la proximité amicale ni du travail universitaire d'érudition. Ce que vise ici Baptiste Rappin, c'est en effet le cœur de la pensée de Jean-François Mattéi : à savoir que le mythe confère à la raison son sens et son horizon, et seul lui permet de s'articuler au monde. Les symboles préservent de la sorte le langage de l'autoréférentialité et de l'inarticulation barbare. Si cet essai scrute attentivement l'œuvre de Mattéi, il en ressort, du fait même de son objet, une relecture de l'histoire de la philosophie qui s'exprime à travers les analogies de l'architecture, du ciel, de l'étoile, de la musique et du tissu qui traversent la pensée européenne de ses aurores platonicienne et même pythagoricienne jusqu'à Nietzsche, Heidegger, Arendt ou encore Boutang. (shrink)

Deux grands philosophes français contemporains, deux regards sur la métaphysique. Le regard de Dominique Janicaud propose de préserver l'inquiétude métaphysique, sans les excès de la métaphysique, avec l'intention d'ébaucher des tâches nouvelles. Le regard de Jean-François Mattéi tente d'instaurer une nouvelle métaphysique, pour réaliser à la fois la conservation et le dépassement de la métaphysique ancienne. Nous ne pouvons pas en rester à la métaphysique. Mais nous ne pouvons pas non plus nous passer de la métaphysique. Nous vivons dans cet (...) inconfort. Janicaud et Mattéi sont conscients de la situation. Le chemin de Janicaud passe par la pensée de la contiguïté et par l'intelligence du partage. Le chemin de Mattéi veut nous conduire vers une renaissance de la métaphysique, qui ne se distinguerait pas d'une critique radicale de la métaphysique. Ces deux chemins s'appellent et se répondent. Ils s'excluent et se complètent. Ils sont, peut-être, les deux seuls chemins possibles pour la métaphysique aujourd'hui. Cet essai interroge tantôt la pensée de Janicaud, tantôt la pensée de Mattéi, tantôt les deux pensées ensemble. Il s'articule autour d'une thèse centrale, qui rassemble les deux pensées, et nous indique la direction à suivre : celle du souci de la métaphysique, dans le double sens de sa critique radicale et de son renouveau. (shrink)

Résumé Touché depuis longtemps par l’œuvre de Lucy Vines, peintre d’origine américaine qui vit à Paris, Alain Lévêque, écrivain français, tente ici de comprendre le sens des figures qui hantent ses dessins sur papier, en particulier ceux au fond noir. À partir d’exemples précis, il s’attache à montrer que la présence pénétrante et émouvante de ces êtres venus des profondeurs intérieures, presque toujours des femmes au corps nu, au regard intense, mais aussi des enfants, tient, d’une part, à leur caractère (...) d’apparitions, et, de l’autre, à leur insaisissable vérité d’expression de la finitude. (shrink)

Jesus, the main protagonist in Matt., is portrayed through a series of correspondences and oppositions with David, Herod and Archelaus, the other royal characters. With a narrative approach the study of the characterization of these figures emphasizes the political aspects of the first two chapters of Matt. Furthermore, the ironic reversals of the beginning of the Gospel prepare readers to discover a kingdom radically different from that of Herod and a messiah, sons of David, “with a difference.” Thus, (...) Matt. 1-2 is the prelude to the final reversal of this literary work : the messiah crucified by the Jerusalem authorities will be risen by God. (shrink)

Shaughan La Vine, Understanding the Infinite.Cambridge, Massachussets :Harvard University Press, 1994, ix + 372 pp.£31.95/$47.95 B.Russell, Foundations of logic 1903‐05, The Collected Papers of Bertrand Russell, Volume 4, Edited by Urquhart, A.with the assistance of Lewis, A.C.London and New York:Routledge, 1994, Hi+ 743 pp.£100 Ray Monk and Anthony Palmer, Bertrand Russell and the Origins of Analytical Philosophy.Introduction by Ray Monk and Anthony Palmer.Bristol, U.K.:Thoemmes Press, 1996. xvi + 383 pp.£48.00/$78.00 ; £16.95/$29.95 T.J.Holopainen, Dialectic & Theology in the Eleventh Century.Leiden:E.J.Brill, (...) 1996. vii+171pp.$78. (shrink)

La «Règle d' Or» , qui est bien connue de la Bible (Tob. 4, 15; Matt. 7, 12; Luc. 6, 31) et qui nous invite à prendre pour critère de notre propre conduite envers autrui les modes d'action que nous (ne) voulons (pas) qu' on envisage envers nous-mêmes, est répandue parmi la plupart des peuples civilisés dès le 5e siècle av. J.-Chr. Elle s'articule principalement de trois façons: 1) comme «règle de sympathie» qui nous engage à (ne pas) imposer (...) à autrui ce que nous (ne) voulons (pas) subir nous-mêmes; 2) comme «règle d'authenticité» qui nous demande de nous en tenir nous-mêmes dans nos actes aux exigences que nous imposons à la conduite d'autrui et que, ce faisant, nous reconnaissons comme universellement valables; 3) comme «règle de réciprocité» qui nous engage à agir nous-mêmes envers autrui comme nous désirons qu'on agisse envers nous. Tout homme revendiquant son corps comme n'appartenant qu' à lui seul, cette règle amène par voie de réciprocité à poser le droit naturel d'un chacun à l'intégrité de son corps, à sa liberté, et à ses biens. (shrink)

<I>The Handbook of Business Ethics is a substantially revised new edition of <I>Ethics in the Economy, currently in its third printing. With new content and revised material, the contributors rally against the concept that ethics is only an instrument for improving business efficacy. They see ethics as fundamental to all levels of economic activity, from individual and organizational to societal and global.<BR> Globally, the ethicality of economic actions is often highly questionable and in many respects unacceptable. The ethical nature of (...) the economy should be considerably improved, but there is an inherent paradox: if we want to develop the ethicality of our economic affairs only as a means of achieving higher efficiency, in the final analysis we will fail. We have the chance to improve the ethical quality of our economic activities only if our motivation is genuinely ethical, that is, only if we want to realize ethical conduct for its own sake. (shrink)

Resumen:Pierre Dardot ha estudiado detenidamente la historia constitucional chilena de las últimas décadas. En este libro, examina el proceso constituyente iniciado después de la manifestación de octubre de 2019. Es un tema que nos toca de cerca, así que me permitiré hacer algunos alcances que rebasan el marco de una reseña. De hecho, intento esbozar una réplica a la tesis del libro: la continuidad del régimen instaurado con la Constitución del 80. “Lo que está en juego aquí, es la historicidad (...) del trauma como ‘huella psíquica de un suceso trágico’. Sin duda, esta huella vuelve a rondar el presente en octubre 2019” (21). La “historicidad” se refiere a una herida que no logran borrar los años, a pesar de que ya no están en el mundo los protagonistas y muchos ni siquiera habían nacido cuando se produjo aquel fatídico Once. La “historicidad” alude, pues, a una historia sin tiempo, que habla de acontecimientos que la memoria no podrá olvidar jamás. (shrink)

The paper investigates the interaction of lexical and constructional meaning in valency coercion processing, and the effect of (in)compatibility between verb and construction for its successful resolution (Perek, Florent & Martin Hilpert. 2014. Constructional tolerance: Cross-linguistic differences in the acceptability of non-conventional uses of constructions. Constructions and Frames 6(2). 266–304; Yoon, Soyeon. 2019. Coercion and language change: A usage-based approach. Linguistic Research 36(1). 111–139). We present an online experiment on valency coercion (the first one on Italian), by means of a (...) semantic priming protocol inspired by Johnson, Matt A. & Adele E. Goldberg. 2013. Evidence for automatic accessing of constructional meaning: Jabberwocky sentences prime associated verbs. Language & Cognitive Processes 28(10). 1439–1452. We test priming effects with a lexical decision task which presents different target verbs preceded by coercion instances of four Italian argument structure constructions, which serve as primes. Three types of verbs serve as target: lexical associate (LA), construction associate (CA), and unrelated (U) verbs. LAs are semantically similar to the main verb of the prime sentence, whereas CAs are prototypical verbs associated to the prime construction. U verbs serve as a mean of comparison for the two categories of interest. Results confirm that processing of valency coercion requires an integration of both lexical and constructional semantics. Moreover, compatibility is also found to influence coercion resolution. Specifically, constructional priming is primary and independent from compatibility. A secondary priming effect for LA verbs is also found, which suggests a contribution of lexical semantics in coercion resolution – especially for low-compatibility coercion coinages. (shrink)

Sex differences in reproductive strategy and the sexual division of labor resulted in selection for and maintenance of sexual dimorphism across a wide range of characteristics, including body size, hormonal physiology, behavior, and perhaps spatial abilities. In laboratory tasks among undergraduates there is a general male advantage for navigational and mental-rotation tasks, whereas studies find female advantage for remembering item locations in complex arrays and the locations of plant foods. Adaptive explanations of sex differences in these spatial abilities have focused (...) on patterns of differential mate search and routine participation in distinct subsistence behaviors. The few studies to date of spatial ability in nonindustrial populations practicing subsistence lifestyles, or across a wider age range, find inconsistent results. Here we examine sex- and age-based variation in one kind of spatial ability related to navigation, dead-reckoning, among Tsimane forager horticulturalists living in lowland Bolivia. Seventy-three participants (38 male) aged 6–82 years pointed a handheld global positioning system (GPS) unit toward the two nearest communities and the more distant market town. We find no evidence of sex differences in dead reckoning (p = 0.47), nor do we find any evidence of age-related decline in dead-reckoning accuracy (p = 0.28). Participants were significantly more accurate at pointing toward the market town than toward the two nearest villages despite its being significantly farther away than the two nearest communities. Although Tsimane do show sexual dimorphism in foraging tasks, Tsimane women have extensive daily and lifetime travel, and the local environment lacks directional cues that typically enhance male navigation. This study raises the possibility that greater similarity in mobility patterns because of overlapping subsistence strategies and activities may result in convergence of some male and female navigation abilities. (shrink)

The article explores the comprehensibility of court forms by providing a quantitative overview and a qualitative analysis of such syntactic characteristics as length and structure of sentences and noun phrases. The analysis is viewed in the broader context of genre characteristics of court forms, their role within legal proceedings, and their function for eliciting narratives from court users. The findings show that while the elicitation strategies are not always coherently aligned with the guidance sections, the guidance itself condenses legal and (...) procedural information into overly complex and verbose syntactic constructions. Comprehensibility barriers are thus created through breaks in information flow, ambiguous syntactic constructions, missing information and misalignment between questions and guidance. Such comprehension challenges have a negative impact on the potential of court users to effectively engage with legal proceedings. (shrink)

In a suggestive reading of Descartes’ The Passions of the Soul, Luce Irigaray explores the possibility that the passion of wonder, the first of all the passions, can provide the basis for an ethics of sexual difference. Wonder is the first of all passions because it has no opposite, is prior to judgment and comparison, and because it is united to most other passions. Wonder is surprise at the extraordinary, and Irigaray believes it is the ideal way for women and (...) men to regard each other, as it is prior to judgement, and thus free of hierarchical relations, contrary to traditional ethics. In this sense, it leaves us open to new experiences and the distinctiveness of the other. For Descartes, a different passion, the passion of generosity, gives the key to ethics. Generosity is a species of wonder combined with love, which he understands as proper self-esteem. This proper self-esteem ensures that we have appropriate esteem for others by recognising them as like ourselves in the most important respects – the capacity to exercise free will and the resolve to use it well. He believes that if we value ourselves appropriately, then we will respond to others appropriately. This passion must be cultivated as a habit and virtue. In this paper, I examine how wonder and generosity can be linked to ethics, the relationship between these two passions, and Iris Marion Young’s view that Irigaray’s understanding of wonder can easily be extended to any structured social difference, such as race, class and religion by adopting a stance of ‘moral humility’ and accepting that our relations with others are asymmetrically reciprocal. (shrink)

This volume presents new essays by leading figures in speech-act theory, the interdisciplinary study of things we do with words. They range over formal semantics and pragmatics, foundational issues about the nature of linguistic representation, and issues at the intersection of the philosophy of language, ethics, and political philosophy.

In the struggle for breathable air amid pollution and climate change, both resistance and inspiration can be found in ‘atmospheric care practices’ (Vine 2019). In this article, I embed these practices in a more than human political approach (Puig de la Bellacasa 2017). More than human atmospheric care practices work to undo toxic harm both on a material and social level while intimately involving human beings with more than human worlds. In so doing, they are demonstrative of different kinds (...) of agency and political activity that open up alternative ways of relating and responding to climate change. (shrink)

Is love essential to ethical life, or merely a supplement? In Kant’s view, respect and love, as duties, are in tension with each other because love involves drawing closer and respect involves drawing away. By contrast, Irigaray says that love and respect do not conflict because love as passion must also involve distancing and we have a responsibility to love. I argue that love, understood as passion and based on respect, is essential to ethics.

What makes it the case that an utterance constitutes an illocutionary act of a given kind? This is the central question of speech-act theory. Answers to it—i.e., theories of speech acts—have proliferated. Our main goal in this chapter is to clarify the logical space into which these different theories fit. -/- We begin, in Section 1, by dividing theories of speech acts into five families, each distinguished from the others by its account of the key ingredients in illocutionary acts. Are (...) speech acts fundamentally a matter of convention or intention? Or should we instead think of them in terms of the psychological states they express, in terms of the effects that it is their function to produce, or in terms of the norms that govern them? In Section 2, we take up the highly influential idea that speech acts can be understood in terms of their effects on a conversation’s context or “score”. Part of why this idea has been so useful is that it allows speech-act theorists from the five families to engage at a level of abstraction that elides their foundational disagreements. In Section 3, we investigate some of the motivations for the traditional distinction between propositional content and illocutionary force, and some of the ways in which this distinction has been undermined by recent work. In Section 4, we survey some of the ways in which speech-act theory has been applied to issues outside semantics and pragmatics, narrowly construed. (shrink)

Et uventet og uformodet bidrag og introduktion til en filosofisk forståelse af den nye globaliserede verdensorden, der kommer fra et nyt sted i denne vores globaliserede verden: Mexiko. Ny og ukendt i hvert fald i en dansk sammenhæng – hverken vores stats- eller udenrigsminister har garanteret hørt om Enrique Dussel før. -/- Forfatteren forholder sig eksplicit til en europæisk filosofisk tradition, men udbygger en egensindig forståelse af både filosofi og dens anvendelse i enmoderne verdensorden – netop på baggrund af en (...) udkantserfaring i forhold til den fremherskende filosofi, politik og verdensforståelse. Hans idéer har et nyt og tankevækkende anderledes perspektiv i forhold til den kendte vestlige forståelsesramme af virkeligheden. -/- Dussel kan sammenlignes med en lang række tænkere og filosoffer, som han også forholder sig til og er inspireret af – blandt de europæiske især Ricœur og Lévinas – men også den nutidige Naomi Klein. Materien er tungere og kræver mere fordybelse, men den er autentisk og fornyende, også pga. forfatterens baggrund, født i Argentina, hvor hans hus blev bombesprængt i 70'erne i sidste århundrede, da det daværende diktatur mente at måtte bekæmpe anderledes tænkende på denne måde – ligesom andre alternative tænkere (f.eks. en Horatio Cerutti Guldberg), der alle emigrerede til Mexiko. (Tekst fra pressemeddelelse) -/- Filosofi kræver universel gyldighed og en frigørelsesfilosofi må derfor kræve frigørelse for alle mennesker. Frihed er dog meget ulige fordelt, og frigørelsesfilosofi tager følgelig parti for dem, der mest tydeligt er ekskluderede fra samfundsmæssige goder og politiske rettigheder: Den tredjeverdens fattige under den globaliserede kapitalisme, oprindelige folk og farvede i racistiske samfund, kvinder i mandschauvinistiske kulturer, illegale immigranter m.fl.. -/- I Enrique Dussels frigørelsesfilosofi skal etik skal derfor ikke blot diskutere formelle principper, men hele tiden medtænke afhjælpelse af materiel lidelse. Politik kan tilsvarende ikke blot understrege demokratiske principper og menneskerettigheder, men må også indeholde en kritik af selve det kapitalistiske økonomiske system, ligesom der skal være en strategi tilforbedring af kårene for de underprivilegerede. Og i en sådan strategi er staten det vigtigste bolværk mod de transnationale selskabers udbytning af verdensressourcer. -/- Med dette bevidst marginale perspektiv kan Dussel desuden vise, at der i vores almindelige kulturarv og filosofi er begreber og tankegange, der bidrager til at tilsløre den herskende globale ulighed. Over for den udbredte opfattelse af historien som en udvikling fra det traditionelle samfund til moderniteten, viser Dussel, at vores modernitet modsvares af underudvikling og globaludbytning, og at dette ikke er et enestående fænomen. Tidligere har f.eks. Spanien udviklet en meget rig og forfinet højkultur med individuel refleksivitet i sit centrum, der kun var mulig ved at udpine den daværende globale periferi, altså indianerne i på det amerikanske kontinent. -/- Dussels fremhævelse af det marginale perspektiv, hans kompromisløse stillingtagen til fordel for den svage part i ethvert menneskeligt forhold og hans stringent logiske ideologikritik har vakt respekt blandt filosoffer ogintellektuelle over hele kloden. Med denne antologi præsenteres Dussels filosofi for første gang for et dansk publikum. -/- Enrique Dussel (f. 1934), født i Argentina og videreudannet i Spanien, Frankrig, Tyskland og Israel. Doktor fra Universidad Complutense i Madrid og Sorbonne iParis. Siden 1975 professor i etik og politisk filosofi på Universidad Autónoma Metropolitana Iztapalapa og fra 1976 også på Universidad Nacional Autónoma de México, begge i Mexico by. Blandt hans vigtigste værker er Ética de la liberación [Frigørelsesetikken], der er kommet i fem udgaver siden 1998. Flere af hans øvrige værker er oversat til engelsk, tysk og fransk, universiteter over hele verden har udnævnt ham til æresdoktor, og han er hovedtaler på den filosofiske verdenskongres i Korea i 2008. (Bogens bagside tekst - udvidet version). (shrink)

Este artículo reseña: Jorge E. NÚÑEZ, Cosmopolitanism, State Sovereignty and International Law and Politics: A Theory, Routledge, London, New York, 2023, 216 pp.

A well-known objection to prioritarianism, famously levelled by Mike Otsuka and Alex Voorhoeve, is that it wrongly ignores the unity of the individual in treating intra-personal cases like inter-personal cases. In this paper we accept that there should be a moral shift between these cases, but argue that this is because autonomy is a relevant consideration in intra-personal but not inter-personal cases, and one to which pluralist prioritarians ought to attend. To avoid this response, Otsuka and Voorhoeve must assume we (...) know nothing about the subjective information of the person being chosen for. But we show that this commits them to two controversial assumptions: that welfare consists in an objective list of goods, and – if one accepts an unorthodox but plausible account of the relationship between risk aversion and rationality – that there is only a narrow range of rational risk aversions. Only prioritarians who accept both these assumptions are on the hook of Otsuka and Voorhoeve’s objection; for all others, the examples have insufficient information, and so lose their sting. (shrink)

Thesaurus of references quoted in Śābarasvāmi's Mīmāṃsābhāṣya, commentary on Mīmāṃsāsūtra of Jaimini.

Peer review is a widely accepted instrument for raising the quality of science. Peer review limits the enormous unstructured influx of information and the sheer amount of dubious data, which in its absence would plunge science into chaos. In particular, peer review offers the benefit of eliminating papers that suffer from poor craftsmanship or methodological shortcomings, especially in the experimental sciences. However, we believe that peer review is not always appropriate for the evaluation of controversial hypothetical science. We argue that (...) the process of peer review can be prone to bias towards ideas that affirm the prior convictions of reviewers and against innovation and radical new ideas. Innovative hypotheses are thus highly vulnerable to being “filtered out” or made to accord with conventional wisdom by the peer review process. Consequently, having introduced peer review, the Elsevier journal Medical Hypotheses may be unable to continue its tradition as a radical journal allowing discussion of improbable or unconventional ideas. Hence we conclude by asking the publisher to consider re-introducing the system of editorial review to Medical Hypotheses. (shrink)

Resumen: Husserl propone una teoría sobre la intersubjetividad que parte de la conciencia trascendental como inserta en el mundo de la vida donde están los otros y donde la comunidad se construye bajo una estructura de esencias que garantiza la comunalidad. El mundo de la vida es dado y compartido por todas las conciencias intencionales y trascendentales, es condición para intuiciones empíricas y eidéticas, la epoché y las reducciones eidética y trascendental. Cada momento del método fenomenológico se basa en la (...) existencia de un mundo de la vida independiente de la subjetividad. En este mundo, hay objetos reales y, entre estos, los otros, reconocidos por analogía a través de la empatía. Desde una perspectiva metodológico-epistemológico, el yo es anterior al mundo y a los otros yos. El yo constituye, en sentido fenomenológico, la realidad. La conciencia es el lugar de evidenciación de la realidad. No obstante, en la perspectiva ontológica, es lo contrario. El mundo de la vida es anterior a la conciencia individual. El mundo de la vida está ahí, disponible, existente, independiente del sujeto, funcionando con su propio orden, con sus leyes y reglas. Es el yo el que esta insertado en el mundo de la vida y que se esfuerza por desvendarlo. La realidad se impone y el yo es, sobre todo, miembro de una comunidad de otros yos. Aun así, ¿cómo compartir las experiencias? Las vivencias pueden ser diferentes, pero hay un límite en las variaciones, un límite dado por la esencia del objeto vivido y por las leyes que rigen las relaciones de tal objeto. Así, la constitución del mundo y de sus objetos está permanentemente en progreso. Es posible donarles nuevos sentidos, en los límites de su esencia. Para Husserl, la constitución comunal del mundo es la condición de posibilidad para la existencia de sujetos separados unos de los otros, y este entendimiento recíproco solo es posible a través de la constitución trascendental de la objetividad. Así, no hay una separación entre la intersubjetividad y la constitución del mundo, es la comunidad de yos la que dona sentidos a las objetividades. En el mundo de la vida con los otros en comunidad. -/- Abstract: Husserl proposes a theory on intersubjectivity that starts from transcendental consciousness as inserted in the lifeworld where the others and where the community are built under a structure of essences that guarantees communality. The lifeworld is given and shared by all intentional and transcendental consciousnesses, it is a condition for empirical and eidetic intuitions, the epoché and the eidetic and transcendental reductions. Every moment of the phenomenological method is based on the existence of a lifeworld independent of subjectivity. In this world, there are real objects and, among these, the others, recognized by analogy through empathy. From a methodologicalepistemological perspective, the self is prior to the world and the other selves. The self constitutes, in a phenomenological sense, reality. Consciousness is the locus of evidence of reality. However, from the ontological perspective, it is the opposite. The lifeworld is prior to individual consciousness. The lifeworld is there, available, existing, independent of subjectivity, functioning with its own order, with its laws and rules. It is the self that is inserted in the lifeworld and that strives to unveil it. Reality prevails and the self is, above all, a member of a community of other selves. Even so, how to share the experiences? The experiences can be different, but there is a limit in variations, a limit given by the essence of the lived object and by the laws that govern the relation of the object. Thus, the constitution of the world and its objects is permanently in progress. It is possible to give them new meanings, within the limits of their essence. For Husserl, the communal constitution of the world is the condition of possibility for the existence of subjects separated from each other, and this reciprocal understanding is only possible through the transcendental constitution of objectivity. therefore, there is no separation between intersubjectivity and the constitution of the world, it is the community of selves that gives meaning to objectivities. (shrink)

Algunos autores contrarios a la práctica constitucional actualmente dominante han defendido una rigidez constitucional “mínima” como una forma “débil” del constitucionalismo en la que la voluntad mayoritaria puede identificar el alcance de los derechos fundamentales por encima de las determinaciones judiciales. El objetivo de este trabajo es plantear algunas reflexiones críticas sobre dicha propuesta, adoptando para ello como parámetro normativo la racionalidad intrínseca de la práctica constitucional contemporánea en las democracias liberales. Dicha argumentación crítica avanza del siguiente modo: en primer (...) lugar, se discute la distinción formal entre sistemas de control jurisdiccional “fuerte” y “débil”; en segundo lugar, se pone en duda la supuesta relevancia de la reforma constitucional en la concreción histórica de los derechos básicos; y, por último, se rechaza la rigidez constitucional mínima entendida como parte de un modelo constitucional genuinamente alternativo diseñado para superar la práctica constitucional dominante. (shrink)