Résumé L’image sert à la fois de preuve et d’ argument en faveur de l’unité substantielle entre Dieu, dont Victorinus affirme qu’il n’est pas substance, et le Fils qui a substance, forme et subsistance propres. L’image est ainsi une preuve d’existence pour ce qui ne peut pas être connu autrement. Victorinus y fait appel dans l’analyse de l’engendrement et dans la structure des relations trinitaires, en s’appuyant sur la visibilité des existants. La référence princeps pour l’image comme preuve d’existence se (...) trouve dans un passage du Timée. Mais l’image entre dans la démonstration de la consubstantialité aussi comme un argument qui associe l’acte et la substance, l’existant et l’essence, l’être et la species, sur le modèle dialectique de la puissance et de l’acte. Une application similaire se retrouve chez Plotin qui fait de l’image l’enveloppe de visibilité ou de luminosité des choses, comme une sorte de présence hypostatique participante au principe substantiel des choses. Ces deux fonctions de l’image vont ensemble et ne peuvent pas être séparées, bien qu’elles relèvent en réalité de deux genres d’image ( eikôn-imago et eidos-species ) aussi distincts que leurs fonctions sont différentes sur le plan ontologique et métaphysique. (shrink)

Le Phèdre est considéré comme un dialogue portant sur le beau. Mais du beau il n’est question qu’à travers trois discours qui portent sur l’amour. La tradition des commentaires du Phèdre, telles les scholies d’Hermias, fait état d’une forme d’initiation qui permet de passer de la beauté singulière d’un corps à la beauté des logoi (éloges, discours amoureux), puis à la connaissance de la seule beauté vraie puisque parfaite, la beauté intelligible. C’est la leçon de Diotime, du Banquet, qui serait (...) ainsi appliquée par Socrate à Phèdre dans le dialogue éponyme afin de transformer la fascination pour la rhétorique en amour de la sagesse et passer de l’imitation des belles paroles à la perfection de l’identité avec le beau dans l’Un. Cependant, la beauté évoquée par Socrate est visible et ne correspond pas à cette perfection de l’identité dans l’intelligible à laquelle aspire l’amant de la sagesse, puisque l’âme l’atteint non par un nécessaire exercice sur elle-même mais par un acte de reconnaissance qui la transcende. À l’inverse de ce qui se produit dans le Banquet, dans le Phèdre ce n’ est pas le beau qui conduit à l’amour, mais l’amour qui prépare l’âme à reconnaître le beau. Parler du beau revient alors à confier à l’âme, et à elle seule dans ce cas, l’accès aux vertus épiphaniques du logos. Ces dialogues sont revisités par Plotin dans deux textes consacrés à la question du beau (Ennéades I, 6, «Sur le Beau» [T.1] et V, 8, «Sur la beauté intelligible» [T.31]). Le modèle du discours amoureux demeure toujours le moyen privilégié pour définir le beau en même temps que pour s’exercer au perfectionnement de soi. Pourquoi la réflexivité de l’éros est-elle appelée à jouer un rôle essentiel à l’égard du beau, cette catégorie appelée plus tard transcendantale? (shrink)

Emprunte au domaine de la lumiere et assimile au domaine de la pensee, le diaphane designe pour Aristote, son inventeur, une nature commune a tout milieu dans lequel la vue et la visibilite des choses s'achevent en regard recepteur et en image recue du monde diurne. Car, il ne suffit pas qu'il y ait de la lumiere et du solide pour que le monde puisse etre vu dans ses couleurs et connu sous ses formes et ses especes; il faut aussi (...) qu'il y ait du diaphane, c'est-a-dire un tertium quid qui relie les choses entre elles et ouvre a travers lui la porte de la reception sensible et de l'entendement. Des lors, la notion de diaphane en vient a impregner tacitement toute la representation du monde sous son double aspect sensible et intelligible; il s'opere la une veritable mutation du physique au metaphysique. (shrink)

Il est question de l'analogie et de la comparaison selon la démarche dialectique platonicienne, ainsi que des topoi empruntés aux textes anciens: la chasse, le labyrinthe, le vase, la statue intérieure que l'on doit polir, le Soleil pour désigner de manière visible le Bien, ou la caverne pour rappeler la parabole de laconnaissance, mais aussi pour évoquer le lieu de transit de l'âme. Les principaux textes utilisés sont extraits des Discours théologiques de Grégoire de Nazianze. Un passage du Traité sur (...) le Saint Esprit (149 B-C) de Basile de Césarée, cité à la fin, illustre dans un contexte un peu différent le même procédé que celui utilisé par Grégoire. Dans tous ces passages il est question de travailler le langage sous le double aspect ontologique et sémantique, afin de trouver les modalités discursives les plus appropriées à la définition de la substance divine, à la nature de l'unité divine et à la détermination du caractère spécifique des hypostases. La théologie chrétienne se sert donc des moyens de la philosophie et emprunte des figures à la rhétorique, mais se défend de toute confusion avec ces disciplines. Invente-t-elle alors un genre nouveau, le «discours théologique», sur le modèle fourni par les Cappadociens? Encore faut-il savoir si le discours pouvait être perçu au IVᵉ siècle comme un genre approprié à la théologie, ou seulement comme un contrepoint à l'exégèse et au traité: un contrepoint par lequel les Pères ne rechignent pas à faire concurrence aux Sophistes pour les besoins politiques, et subsidiairement polémiques, de l'institution nouvellement créée. (shrink)

Le Phèdre est considéré comme un dialogue portant sur le beau. Mais du beau il n’est question qu’à travers trois discours qui portent sur l’amour. La tradition des commentaires du Phèdre, telles les scholies d’Hermias, fait état d’une forme d’initiation qui permet de passer de la beauté singulière d’un corps à la beauté des logoi (éloges, discours amoureux), puis à la connaissance de la seule beauté vraie puisque parfaite, la beauté intelligible. C’est la leçon de Diotime, du Banquet, qui serait (...) ainsi appliquée par Socrate à Phèdre dans le dialogue éponyme afin de transformer la fascination pour la rhétorique en amour de la sagesse et passer de l’imitation des belles paroles à la perfection de l’identité avec le beau dans l’Un. Cependant, la beauté évoquée par Socrate est visible et ne correspond pas à cette perfection de l’identité dans l’intelligible à laquelle aspire l’amant de la sagesse, puisque l’âme l’atteint non par un nécessaire exercice sur elle-même mais par un acte de reconnaissance qui la transcende. À l’inverse de ce qui se produit dans le Banquet, dans le Phèdre ce n’ est pas le beau qui conduit à l’amour, mais l’amour qui prépare l’âme à reconnaître le beau. Parler du beau revient alors à confier à l’âme, et à elle seule dans ce cas, l’accès aux vertus épiphaniques du logos. Ces dialogues sont revisités par Plotin dans deux textes consacrés à la question du beau (Ennéades I, 6, «Sur le Beau» [T.1] et V, 8, «Sur la beauté intelligible» [T.31]). Le modèle du discours amoureux demeure toujours le moyen privilégié pour définir le beau en même temps que pour s’exercer au perfectionnement de soi. Pourquoi la réflexivité de l’éros est-elle appelée à jouer un rôle essentiel à l’égard du beau, cette catégorie appelée plus tard transcendantale? (shrink)

Si le traité Du sublime n’est pas un manuel de tropes, de quoi parle-t-il lorsqu’il cite différentes manières de produire une réalité de parole à même d’arracher le lecteur à sa réalité propre? La réponse la plus brève serait : de la condition même du langage, mais autrement qu’Aristote à travers la théorie de la catharsis. La perte des repères sensibles produite par une émotion suscitée sciemment s’associe avec le mouvement contraire qui vise à stabiliser l’effet en indiquant la source (...) et le but du pathos. Un changement soudain de registre a lieu à travers cet échange. L’émoi dévoile l’âme, tandis que la parole qui produit cet effet participe en même temps de la stabilité implicite à la nature supérieure de l’âme, dont elle montre le caractère universel et transcendant. Merveilleuse ou sublime est alors la parole qui à la fois réveille et éclaire. Plus qu’une question d’usage (et implicitement de style), il s’agit d’une conception selon laquelle le langage est intimement et inextricablement lié à l’âme, étant la plus secrète et la plus fidèle de ses manifestations. C’est donc une théorie de l’âme qui se dégage d’une analyse des liens entre les deux productions conjointes dont il est question dans le traité dit Du sublime – l’effet d’émoi (de stupeur) et celui de clarté (d’évidence hors de doute) –, les deux agissant sur le lecteur pour lui permettre d’atteindre le merveilleux ou le divin qui se tient en lui dès lors qu’il peut le découvrir, mais auquel il n’a accès qu’en suivant le sentier extérieur dessiné par les paroles d’autrui : un maître du logos que l’on entend ou lit. Ce processus est celui que décrit Platon dans le Phèdre. Le traité Du sublime s’appuie sur ce dernier de manière tantôt explicite et tantôt subtile, en recourant au pouvoir du langage de fabriquer et de montrer des images. Le but de notre étude est d’indiquer certaines traces du Phèdre dans le texte de la moitié du i er s. afin d’orienter la lecture vers la nature plutôt philosophique que stylistique du traité sur le sublime. En retour, ce dernier pourrait constituer un repère dans la compréhension du rôle assigné au Phèdre dans un moment charnière de l’héritage de l’Académie, celui qui inaugure l’époque dite du moyen platonisme. (shrink)

Un renversement topique et plusieurs retournements et contrepoints mythologiques définissent la structure du Phèdre. Régenté par Socrate, ce rythme syncopé de secousse et d’apaisement, propre à une initiation, traverse tout le dialogue. En cartographiant les redressements mythologiques et rhétoriques, les rétractations signifiées par le mouvement palinodique, les retournements de fond (vie/mort, virginité/fécondité) et les traversées de limites indiquées par des détails topographiques et des rituels, on arrive à saisir le tableau dynamique de l’âme que Platon ne définit pas mais met (...) en œuvre en y intégrant son lecteur. (shrink)

Intitulé Lectures de Jean-Luc Marion et composé d'une vingtaine d'articles, le volume assume l'équivocité d'une mise en abîme : lire Marion dans sa propre lecture de la philosophie. Montrer à l'oeuvre le dialogue du philosophe avec l'histoire de la philosophie constitue en effet le pari de ce livre, pari qui fait fond sur l'idée que tel est le chemin même de la philosophie et que ceci est en outre l'accès le plus respectueux que nous pouvons avoir à une oeuvre s'accomplissant (...) sous nos yeux. De Grégoire de Nysse et Denys l'Aréopagite à Derrida, en passant par Descartes, Kant, Nietzsche, Husserl et Heidegger, la pensée de Marion embrasse, approfondit, reprend et réfute les thèmes fondateurs de la métaphysique et de la phénoménologie. L'oeuvre entière de Marion est traversée par sa lecture personnelle et novatrice de la philosophie. Elle se construit en dialogue avec les textes classiques et rend en même temps compte des grands débats théoriques de l'époque qu'elle traverse. Le dialogue est d'ailleurs privilégié aussi dans ce volume, Jean-Luc Marion répondant aux auteurs des études qui lui sont consacrées."--Page 4 of cover. (shrink)

L’article tente de saisir le rapport entre exégèse, rhétorique et philosophie dans les textes de Philon à partir d’un angle particulier : l’usage philonien croisé des images bibliques et du rôle spécifique assigné à l’image dans la pensée hellénique. S’il y a chez l’Alexandrin une réflexion sur les vertus du langage déployée entre l’exégèse des textes bibliques et le recours constant aux modèles théoriques de la philosophie, cette réflexion vise explicitement à établir une science, la théologie rationnelle, légitimée par sa (...) fondation sur la lettre biblique et validée en même temps par une démarche et un lexique spécifiquement philosophiques. Or la pratique des images s’inscrit dans cette tentative philonienne de fonder la réflexion théologique sur les rapports de la langue avec les facultés sensibles et intellectives, depuis les figures et les concepts avec lesquels travaille le langage philosophique jusqu’à l’établissement d’un savoir à partir du paradigme des vertus épiphaniques dont la lettre biblique est pourvue. (shrink)

Consacrée à l’analyse de quelques passages du Phèdre, du Banquet et de l’Alcibiade, cette étude rappelle la définition platonicienne du rôle pédagogique de l’amour dans la théorie de la connaissance et dans la pratique du langage. Sa thèse est que le modèle anthropologique et le modèle épistémologique ne peuvent pas être séparés dans la philosophie platonicienne. « Parler » constitue à la fois une communication et une ostension, donc la transitivité du langage n’est pas exempte d’une nécessaire vérité de l’acte, (...) même si cette vérité est celle du phénomène, non celle de l’essence, de la forme ou du principe. Les conséquences de cette unité (présentée comme une rencontre entre la rhétorique et la dialectique) sont d’ordre éthique autant que d’ordre métaphysique. D’une part, l’autonomisation du langage pose comme préalable un rapport de vérité à l’égard de l’autre dans toute détermination d’identité du sujet. Ce rapport de vérité s’exprime ici sous la forme initiatique d’une « mise en présence » : l’accès à soi est conditionné par la transcendance du tout-autre. Acquise par la présence amoureuse à l’égard de l’autre, l’identité n’est donc pas close sur elle-même mais se définit comme relation. D’autre part, la maîtrise d’un langage adéquat au phénomène érotique suppose le dépassement de l’interprétation (« péché contre la mythologie ») et une sortie de l’opposition des contraires (corps‑âme) par la limite assumée (ici la « faiblesse des mots »), sans appeler nécessairement à l’harmonie universelle qui, traditionnellement, cache la domination, voire la suppression du sujet. (shrink)

Le Phèdre est considéré comme un dialogue portant sur le beau. Mais du beau il n’est question qu’à travers trois discours qui portent sur l’amour. La tradition des commentaires du Phèdre, telles les scholies d’Hermias, fait état d’une forme d’initiation qui permet de passer de la beauté singulière d’un corps à la beauté des logoi (éloges, discours amoureux), puis à la connaissance de la seule beauté vraie puisque parfaite, la beauté intelligible. C’est la leçon de Diotime, du Banquet, qui serait (...) ainsi appliquée par Socrate à Phèdre dans le dialogue éponyme afin de transformer la fascination pour la rhétorique en amour de la sagesse et passer de l’imitation des belles paroles à la perfection de l’identité avec le beau dans l’Un. Cependant, la beauté évoquée par Socrate est visible et ne correspond pas à cette perfection de l’identité dans l’intelligible à laquelle aspire l’amant de la sagesse, puisque l’âme l’atteint non par un nécessaire exercice sur elle-même mais par un acte de reconnaissance qui la transcende. À l’inverse de ce qui se produit dans le Banquet, dans le Phèdre ce n’ est pas le beau qui conduit à l’amour, mais l’amour qui prépare l’âme à reconnaître le beau. Parler du beau revient alors à confier à l’âme, et à elle seule dans ce cas, l’accès aux vertus épiphaniques du logos. Ces dialogues sont revisités par Plotin dans deux textes consacrés à la question du beau (Ennéades I, 6, «Sur le Beau» [T.1] et V, 8, «Sur la beauté intelligible» [T.31]). Le modèle du discours amoureux demeure toujours le moyen privilégié pour définir le beau en même temps que pour s’exercer au perfectionnement de soi. Pourquoi la réflexivité de l’éros est-elle appelée à jouer un rôle essentiel à l’égard du beau, cette catégorie appelée plus tard transcendantale? (shrink)

Il est question de l'analogie et de la comparaison selon la démarche dialectique platonicienne, ainsi que des topoi empruntés aux textes anciens: la chasse, le labyrinthe, le vase, la statue intérieure que l'on doit polir, le Soleil pour désigner de manière visible le Bien, ou la caverne pour rappeler la parabole de laconnaissance, mais aussi pour évoquer le lieu de transit de l'âme. Les principaux textes utilisés sont extraits des Discours théologiques de Grégoire de Nazianze. Un passage du Traité sur (...) le Saint Esprit (149 B-C) de Basile de Césarée, cité à la fin, illustre dans un contexte un peu différent le même procédé que celui utilisé par Grégoire. Dans tous ces passages il est question de travailler le langage sous le double aspect ontologique et sémantique, afin de trouver les modalités discursives les plus appropriées à la définition de la substance divine, à la nature de l'unité divine et à la détermination du caractère spécifique des hypostases. La théologie chrétienne se sert donc des moyens de la philosophie et emprunte des figures à la rhétorique, mais se défend de toute confusion avec ces disciplines. Invente-t-elle alors un genre nouveau, le «discours théologique», sur le modèle fourni par les Cappadociens? Encore faut-il savoir si le discours pouvait être perçu au IVᵉ siècle comme un genre approprié à la théologie, ou seulement comme un contrepoint à l'exégèse et au traité: un contrepoint par lequel les Pères ne rechignent pas à faire concurrence aux Sophistes pour les besoins politiques, et subsidiairement polémiques, de l'institution nouvellement créée. (shrink)

Le Livre des XXIV, à la datation incertaine, présente une des premières occurrences latines du concept de totalité. Sans trancher la question de l’origine historique exacte des définitions de Dieu recueillies dans ce texte mystérieux, il s’agit dans cet article de reconstituer l’épaisseur théorique de la notion de totalitas. Jamais théorisée en tant que telle dans les textes anciens, la notion de totalité émerge cependant dans ces circonstances précises où elle est appelée à répondre à un besoin spécifique de la (...) théologie néoplatonicienne de la monade : la nécessité de réduire le multiple sans détruire la spécificité de chaque singulier. Telle est la fonction de la transcendance de la totalité par rapport au tout, en particulier dans les définitions du Livre des XXIV où le terme apparaît. (shrink)

A review of Vasiliu's book, Du Diaphane. Aristotle's theory of the transparent is his riposte to the doctrine expressed in Plato's Timaeus that the manifestation of sensible qualities should be explained in terms of the receptacle's participation in the realm of Forms.

Depuis des années, Anca Vasiliu poursuit un projet de relecture des textes anciens, y compris les dialogues de Platon, avec une attention particulière à ce qui se montre à travers la parole philosophique, non pas à titre de description, mais par l’agencement des logoi qui agissent sur l’âme qui les organise en s’organisant ainsi elle-même. Afin de situer son dernier ouvrage dans un contexte plus ample, mais important pour bien saisir la démarche de l’auteur, on doit rappeler que son (...) intérêt p... (shrink)

Les contributions réunies dans ce dossier ont été présentées et discutées, dans leur totalité ou en partie, lors du séminaire doctoral « Causes et principes », codirigé par Anca Vasiliu et Cristina Viano en 2013 à la Sorbonne, et du colloque « Le discours causal dans l’Antiquité. Enchaînements, récits, fictions » (Sorbonne, 23-25 octobre 2014). Elles constituent un échantillonnage particulièrement représentatif de la complexité de la doctrine aristotélicienne de la causalité. Les quatre cause...

Reviews the history of teaching in the United States over three hundred years, and describes aspects of recruitment, organization, and logic particular to the profession.

Given the close relatedness of local issues, water scarcity, and sustainability, this research sought to investigate the factors affecting residents’ willingness to reuse direct and indirect potable water in the arid region. Utilizing the Bayesian Mindsponge Framework (BMF), an analysis was undertaken with a sample of 1,831 water consumers in the City of Albuquerque, the most populous city in New Mexico, United States. The primary analysis revealed positive associations between local concerns about drought or water scarcity and population growth with (...) residents' willingness to reuse direct and indirect potable water. Conversely, concerns about water quality and water bills were found to be negatively associated with the willingness to utilize directly and indirectly recycled water for drinking. In light of these findings, the study explores the potential of fostering an eco-surplus culture by cultivating a sense of environmental responsibility and acknowledging the relationship between local issues and environmental conditions. Simultaneously, the study proposes collaboration between the government and residents to promote water reuse programs to conserve water resources effectively. (shrink)

In this chapter we focus on the debate over publicly-maintained racist monuments as it manifests in the mid-2010s Anglosphere, primarily in the US (chiefly regarding the over 700 monuments devoted to the Confederacy), but to some degree also in Britain and Commonwealth countries, especially South Africa (chiefly regarding monuments devoted to figures and events associated with colonialism and apartheid). After pointing to some representative examples of racist monuments, we discuss ways a monument can be thought racist, and neutrally categorize removalist (...) and preservationist arguments heard in the monument debate. We suggest that both extremist and moderate removalist goals are likely to be self-defeating, and that when concerns of civic sustainability are put on moral par with those of fairness and justice, something like a Mandela-era preservationist policy is best: one which removes the most offensive of the minor racist monuments, but which focuses on closing the monumentary gap between peoples and reframing existing racist monuments. (shrink)

Empirical evidence indicates that bereaved spouses are surprisingly muted in their responses to their loss, and that after a few months many of the bereaved return to their emotional baseline. Psychologists think this is good news: resilience is adaptive, and we should welcome evidence that there is less suffering in the world. I explore various reasons we might have for regretting our resilience, both because of what resilience tells us about our own significance vis-à-vis loved ones, and because resilience may (...) render us incapable of comprehending how things really stand, valuewise. I also compare our actual dispositions to extreme alternatives (“sub-resilience” and “super-resilience”), and consider whether we might endorse (plain) resilience as a kind of mean. (shrink)

The idea that there are some facts that call for explanation serves as an unexamined premise in influential arguments for the inexistence of moral or mathematical facts and for the existence of a god and of other universes. This book is the first to offer a comprehensive and critical treatment of this idea. It argues that calling for explanation is a sometimes-misleading figure of speech rather than a fundamental property of facts.

Short abstract (98 words). Reasoning is generally seen as a means to improve knowledge and make better decisions. However, much evidence shows that reasoning often leads to epistemic distortions and poor decisions. This suggests that the function of reasoning should be rethought. Our hypothesis is that the function of reasoning is argumentative. It is to devise and evaluate arguments intended to persuade. Reasoning so conceived is adaptive given humans’ exceptional dependence on communication and vulnerability to misinformation. A wide range of (...) evidence in the psychology of reasoning and decision making can be reinterpreted and better explained in the light of this hypothesis. (shrink)

Some medical services have long generated deep moral controversy within the medical profession as well as in broader society and have led to conscientious refusals by some physicians to provide those services to their patients. More recently, pharmacists in a number of states have refused on grounds of conscience to fill legal prescriptions for their customers. This paper assesses these controversies. First, I offer a brief account of the basis and limits of the claim to be free to act on (...) one’s conscience. Second, I sketch an account of the basis of the medical and pharmacy professions’ responsibilities and the process by which they are specified and change over time. Third, I then set out and defend what I call the “conventional compromise” as a reasonable accommodation to conflicts between these professions’ responsibilities and the moral integrity of their individual members. Finally, I take up and reject the complicity objection to the conventional compromise. Put together, this provides my answer to the question posed in the title of my paper: “Conscientious refusal by physicians and pharmacists: who is obligated to do what, and why?”. (shrink)

Non-skeptical robust realists about normativity, mathematics, or any other domain of non- causal truths are committed to a correlation between their beliefs and non- causal, mind-independent facts. Hartry Field and others have argued that if realists cannot explain this striking correlation, that is a strong reason to reject their theory. Some consider this argument, known as the Benacerraf–Field argument, as the strongest challenge to robust realism about mathematics, normativity, and even logic. In this article I offer two closely related accounts (...) for the type of explanation needed in order to address Field's challenge. I then argue that both accounts imply that the striking correlation to which robust realists are committed is explainable, thereby discharging Field's challenge. Finally, I respond to some objections and end with a few unresolved worries. (shrink)

This book critically assesses arguments for the existence of the God of classical theism, develops an innovative account of objects’ persistence, and defends new arguments against classical theism. The authors engage the following classical theistic proofs: Aquinas’s First Way, Aquinas’s De Ente argument, and Feser’s Aristotelian, Neo-Platonic, Augustinian, Thomistic, and Rationalist proofs. The authors also provide the first systematic treatment of the ‘existential inertia thesis’. By connecting the thesis to relativity theory and recent developments in the philosophy of physics, and (...) by developing a variety of novel existential-inertia-friendly explanations of persistence, they mount a formidable new case against classical theistic proofs. Finally, they defend new arguments against classical theism based on abstract objects and changing divine knowledge. The text appeals to students, researchers, and others interested in classical theistic proofs, the existence and nature of God, and the ultimate explanations of persistence, change, and contingency. (shrink)

[Updated 2/23/21: complete chapter scan] In this chapter I sketch a rightist approach to monumentary policy in a diverse polity beleaguered by old ethnic grievances. I begin by noting the importance of tribalism, memorialization, and social trust. I then suggest a policy which 1) gradually narrows the gap between peoples in the heritage landscape, 2) conserves all but the most offensive of the least beloved racist monuments, 3) avoids recrimination (i.e., “keeps it positive”) and eschews ideological commentary in new monuments (...) or revisions to old ones, 4) as much as politically feasible, recognizes only the offense of willing tribemates, and 5) responds to aesthetic and other “irrational” offenses more than to “objective” historical or philosophical critiques. (shrink)

Surprises are important in our everyday lives as well as in our scientific and philosophical theorizing—in psychology, information theory, cognitive-neuroscience, philosophy of science, and confirmation theory. Nevertheless, there is no satisfactory theory of what makes something surprising. It has long been acknowledged that not everything unexpected is surprising. The reader had no reason to expect that there will be exactly 190 words in this abstract and yet there is nothing surprising about this fact. We offer a novel theory that explains (...) when and why an unexpected fact is surprising. We distinguish between descriptive and normative notions of what is surprising; clarify the sense in which surprising facts are unexpected; and, finally, develop and defend the significance account of surprise, according to which a fact is surprising to an agent if and to the extent that it is both unexpected and significant to the agent. Since a surprising fact can be significant to an agent in various ways—personal, moral, epistemic, and aesthetic—surprise is not merely or primarily epistemic. Fitting surprise reflects more than a person’s view of what is; it reflects a person’s view of what is significant. (shrink)

Philosophers of physics have long debated whether the Past State of low entropy of our universe calls for explanation. What is meant by “calls for explanation”? In this article we analyze this notion, distinguishing between several possible meanings that may be attached to it. Taking the debate around the Past State as a case study, we show how our analysis of what “calling for explanation” might mean can contribute to clarifying the debate and perhaps to settling it, thus demonstrating the (...) fruitfulness of this analysis. Applying our analysis, we show that two main opponents in this debate, Huw Price and Craig Callender, are, for the most part, talking past each other rather than disagreeing, as they employ different notions of “calling for explanation”. We then proceed to show how answering the different questions that arise out of the different meanings of “calling for explanation” can result in clarifying the problems at hand and thus, hopefully, to solving them. (shrink)

Motivated by examples, many philosophers believe that there is a significant distinction between states of affairs that are striking and therefore call for explanation and states of affairs that are not striking. This idea underlies several influential debates in metaphysics, philosophy of mathematics, normative theory, philosophy of modality, and philosophy of science but is not fully elaborated or explored. This paper aims to address this lack of clear explanation first by clarifying the epistemological issue at hand. Then it introduces an (...) initially attractive account for strikingness that is inspired by the work of Paul Horwich and adopted by a number of philosophers. The paper identifies two logically distinct accounts that have both been attributed to Horwich and then argues that, when properly interpreted, they can withstand former criticisms. The final two sections present a new set of considerations against both Horwichian accounts that avoid the shortcomings of former critiques. It remains to be seen whether an adequate account of strikingness exists. (shrink)

Many philosophers believe that when a theory is committed to an apparently unexplainable massive correlation, that fact counts significantly against the theory. Philosophical theories that imply that we have knowledge of non-causal mind-independent facts are especially prone to this objection. Prominent examples of such theories are mathematical Platonism, robust normative realism and modal realism. It is sometimes thought that theists can easily respond to this sort of challenge and that theism therefore has an epistemic advantage over atheism. In this paper, (...) I will argue that, contrary to widespread thought, some versions of theism only push the challenge one step further and thus are in no better position than atheism. (shrink)

It is widely recognized that prioritizing health care resources by their relative cost-effectiveness can result in lower priority for the treatment of disabled persons than otherwise similar non-disabled persons. I distinguish six different ways in which this discrimination against the disabled can occur. I then spell out and evaluate the following moral objections to this discrimination, most of which capture an aspect of its unethical character: it implies that disabled persons' lives are of lesser value than those of non-disabled persons; (...) it constitutes “double jeopardy” or violates Frances Kamm's non-linkage principle; it conflicts with equality of opportunity; it conflicts with fairness, which requires ignoring (some/most) differential impacts of treatment; it wrongly gives lower priority to disabled persons for equally effective treatment; it conflicts with giving all persons an equal chance to reach their full potential; and, it is in conflict with giving priority to the worse off. (shrink)

Several authors believe that there are certain facts that are striking and cry out for explanation—for instance, a coin that is tossed many times and lands in the alternating sequence HTHTHTHTHTHT…. According to this view, we have prima facie reason to believe that such facts are not the result of chance. I call this view the striking principle. Based on this principle, some have argued for far-reaching conclusions, such as that our universe was created by intelligent design, that there are (...) many universes other than the one we inhabit, and that there are no mathematical or normative facts. Appealing as the view may initially seem, I argue that we lack sufficient reason to accept it. (shrink)

The issue of how to identify the liability of subjects after a traffic accident takes place remains a puzzle regarding the SAE classification system. The SAE system is not good at dealing with the problem of responsibility evaluation; therefore, building a new classification system for self-driving cars from the perspective of the subject's liability is a possible way to solve this problem. This new system divides automated driving into three levels: i) assisted driving based on the will of drivers, ii) (...) automated driving based on the will of the manufacturers, and iii) fully automated driving based on social will. The corresponding responsible subjects for level one, level two, and level three are the drivers, the manufacturers, and society, respectively. (shrink)

Constitué d'analyses et de réflexions sur les méthodes pratiquées aujourd'hui dans l'écriture de l'histoire de la philosophie, cet ouvrage vise à rendre compte de la différence des pratiques existant selon les traditions et à interroger l'existence d'une démarche historique spécifique au domaine de la philosophie. L'enjeu fondamental est donc de savoir s'il existe une historiographie propre à la philosophie. Les interrogations portent en particulier sur les questions des critères d'exactitude, de vérification, de crédibilité qui permettraient de distinguer et de décider (...) entre les interprétations. Si le travail de l'interprétation est infini, toujours à refaire, reprendre et corriger, cela n'implique nullement l'abandon des exigences qui fondent la pertinence historique. Une introduction indispensable à toute pratique de l'histoire de la philosophie. L'ouvrage comporte notamment des textes de : P. Aubenque (Paris IV), J. Biard (Tours), B. Bourgeois (Paris I), C. Coutel (Artois), Th. De Koninck (Laval, Québec), D. Deleule (Paris X), D. Garber (Chicago), P. Magnard (Paris IV), J.-M. Narbonne (Laval, Québec), E. Nuzzo (Salerne), John Rogers (Keele), J. B. Schneewind (Johns-Hopkins, Baltimore), Tom Sorell (Essex), J.-L. Vieillard-Baron (Poitiers), Y. C. Zarka (CNRS, Paris), mais aussi de F. P. Adorno (Salerne, CNRS), P. Caye (CNRS), P. Destrée (CNRS, Belgique), T. Gontier (CNRS), J.-B. Gourinat (CNRS), E. Picavet (Paris I), I. Radrizzani (Munich), C. Viano (CNRS), A. Vasiliu (CNRS). (shrink)

We argue that the growing prevalence of statistical machine learning in everyday decision making – from creditworthiness to police force allocation – effectively replaces many of our humdrum practical judgments and that this will eventually undermine our capacity for making such judgments. We lean on Aristotle’s famous account of how phronesis and moral virtues develop to make our case. If Aristotle is right that the habitual exercise of practical judgment allows us to incrementally hone virtues, and if AI saves us (...) time by taking over some of those practical judgments, or if its pattern recognition capacities are very good at learning that kind of behavior – we risk innovating ourselves out of moral competence with the introduction of AI. (shrink)

Such a bewildering and contradictory welter of behaviors and traits are connoted by “honor” and its best equivalents in other languages that analyses of the concept have daunted philosophers, anthropologists, sociologists, political scientists, historians, and literary scholars for millennia. Is it an external good given — and revoked just as easily — by others? Or does “honor” name an inner good that’s absolutely in our control: our integrity, our very commitment to right conduct? Is honor a central moral virtue — (...) as when we might say that “all was lost, save our honor”? Or is it a good quality that’s not-quite “moral,” or indeed even an antiquated virtue hostile to true morality? Is the honorable man a heroic figure who protects the weak, or one who can be expected to bully the weak, as in the case of “honor killings”? Is honor aristocratic and inegalitarian, and thus a virtue that enables and ennobles what’s essentially oppression? Or is honor a signal virtue of fair-dealing, fair-fighting, and fair competition, as evidenced in sportsmanship? (shrink)

This article challenges the consensus that silences about mental disorders are there to be broken. While silence in mental disorders can be painful, even deadly, the consensus rests on an oversimplified understanding of silence. Drawing upon accounts from depression and bipolar memoirs, this article names and analyses some salient experiences of silence in mood disorders. It does so with two goals in mind. The first is to show that mood disorders may involve several different kinds of lived experiences of silence. (...) This is important because even though silence is considered a promising objective symptom of depression, little has been written about lived experiences of silence in disorders that involve depression. The second is to argue against the fetishisation of breaking silence and the concomitant understandings of silence as an externally imposed and inherently negative phenomenon. This is important because some silences are not experienced as external and are even felt to be valuable, meaning that efforts to break them may be counterproductive. (shrink)

Through an investigation of Husserl's concept of horizontal intentionality, the article basically argues that the horizon is intrinsically intersubjective, and that it entails an implicit reference to the intentions of possible Others. Against this background it is argued that our perceptual experience of an embodied Other, our factual encounter with the Other, is not the most basic and fundamental type of intersubjectivity. On the contrary, it presupposes a type of intersubjectivity which belongs a priori to the structure of constituting subjectivity.

Rationing is the allocation of a good under conditions of scarcity, which necessarily implies that some who want and could be benefitted by that good will not receive it. One reflection of our ambivalence towards health care rationing is reflected in our resistance to having it distributed in a market like most other goods—most Americans reject ability to pay as the basis for distributing health care. They do not view health care as just another commodity to be distributed by markets. (...) Despite this widespread view, we are the only developed country without some form of universal health insurance, and so for the 46 million Americans without health insurance their access to health care often does depend on their ability to pay for it. Rationing largely remains a topic that the public, their elected leaders, and many health care professionals prefer to avoid. Ever-growing costs of health care will increasingly force the practice and issue of health care resource prioritization and rationing into the open for public, professional, and political attention. This paper explores some of the features of those practices and issues that make them especially ethically and politically difficult. Those issues will not be easily resolved, but avoiding them will not avoid the need or reality of rationing, it will only mean that it will go on covertly and unexamined. That will lead neither to better or more legitimate prioritization and rationing decisions. (shrink)

The intense and extensive debate over human embryonic stem cell research has focused primarily on the moral status of the human embryo. Some commentators assign full moral status of normal adult human beings to the embryo from the moment of its conception. At the other extreme are those who believe that a human embryo has no significant moral status at the time it is used and destroyed in stem cell research. And in between are many intermediate positions that assign an (...) embryo some degree of moral status between none and full. This controversy and the respective positions, like the abortion controversy, is by now well understood, despite the lack of progress in resolving it. I have argued briefly elsewhere that early embryos do not have significant moral status, but I do not want to reenter that debate here. Instead, I want to focus on an issue that has had relatively little explicit and separate attention, but is likely to loom larger in light of the Obama administration’s partial lifting of the Bush administration’s restriction on the embryos that can be used in stem cell research that receives federal funding. (shrink)

Are there any facts that call for explanation? According to one possible view, all facts call for explanation; according to another, none do. This paper is concerned with an intermediate view according to which some facts call for explanation and others do not. Such a view requires explaining what makes some facts call for explanation and not others. In this paper, I explore a neglected proposal, inspired by the work of George Schlesinger, according to which facts call for explanation when (...) they belong to extraordinary types. I compare the merits of this view to those of several alternatives and respond to a salient objection. I end with a discussion of how the theory fares when applied to cosmological fine-tuning arguments. (shrink)

Sartre’s analysis of intersubjectivity in the third part of Being and Nothingness is guided by two main motives1. First of all, Sartre is simply expanding his ontological investigation of the essential structure of and relation between the for-itself (pour-soi) and the in-itself (en-soi). For as he points out, I need the Other in order fully to understand the structure of my own being, since the for-itself refers to the for-others (EN 267/303, 260/298); moreover, as he later adds, a treatment of (...) the relation to the in-itself must necessarily include an analysis of the Other precisely because this relation is played out in the presence of the Other (EN 410/472). Secondly, Sartre wants to supply a concrete solution to the problem of solipsism (EN 289/329, 296/337). This problem was already preoccupying him in The Transcendence of the Ego, but at that time, Sartre argued that solipsism could be avoided by means of a non-egological theory of consciousness, since such a theory—which sees the transcendental field of consciousness as non-personal and the I as a product of reflection (TE 36/52-53, 63/80- 81)—would no longer confer a privileged status to the I vis-à-vis the Other (TE 85/104). In Being and Nothingness, however, Sartre concedes that this renunciation of the transcendental I has in fact been of no help in overcoming solipsism (EN 280/318). The problem remains and has to be solved. As he is quick to add, however, a proper solution will not involve any proof of the existence of Others; rather, it will be a question of revealing the foundation of our “pre-ontological” certainty with regard to the existence of the Other (EN.. (shrink)

Over the last thirty years there have been a number of attempts to analyse the distinction between intrinsic and extrinsic properties in terms of the facts about naturalness. This article discusses the three most influential of these attempts, each of which involve David Lewis. These are Lewis's 1983 analysis, his 1986 analysis, and his joint 1998 analysis with Rae Langton.